À l'origine du non-labour
p. 14, du dust-bowl à la semelle de labour
Les raisons pour limiter le travail profond du sol sont multiples : limiter son érosion, préserver sa structure et sa fertilité, diminuer les charges... De nouveaux enjeux s'y greffent (biodiversité, eau, intrants), avec toujours la nécessité de préserver les rendements.
Évolution de la flore adventice
p. 18, vers une diversification des espèces
Un suivi de la flore adventice sur des parcelles en agriculture de conservation des sols (ACS) montre qu'au fil des années, la richesse spécifique et fonctionnelle augmente, avec par exemple plus d'espèces vivaces, printanières et plus de graminées en culture de blé.
Des essais pour se passer du glyphosate
p. 24, gérer les adventices sans labour, sans herbicide
Après plusieurs années, le rendement en travail du sol très superficiel peut atteindre celui obtenu en labour traditionnel. La biomasse d'adventice ne doit pas dépasser 1 à 1,5 t/ha de matière sèche... tout dépend des conditions. De même, le semis sous couvert roulé peut offrir de bons résultats, mais ils restent irréguliers, dépendants de nombreux paramètres.
p. 28, les leviers en semis direct sous couvert végétal
La gestion de la flore adventice et du couvert permanent, sans glyphosate et en limitant l'usage d'autres herbicides, s'avère complexe. Elle nécessite de mobiliser un ensemble de leviers en tenant compte du contexte pédo-climatique : succession des cultures, choix du couvert, date et densité des semis, régulation mécanique...
Et à l'international ?
p. 34, un retour d'expérience suisse
Après dix années de mesures destinées à limiter le labour et favoriser les couverts végétaux, les agriculteurs genevois dressent le bilan des réussites et des échecs.