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Acariose Traitez à bon escient

La vigne - n°6 - mars 2012 - page 72

La lutte contre l’acariose avec du soufre ou des acaricides ne s’impose qu’en cas d’attaques l’année précédente ou de symptômes sévères.

C’est au printemps qu’apparaissent les symptômes de l’acariose. Les pousses sont rabougries et les entre-nœuds anormalement courts. Les feuilles sont petites et frisées. Elles présentent de nombreuses taches claires dues aux piqûres de l’acarien responsable de cette maladie,
Calepitrimerus viti. Ce phytopte invisible à l’œil nu est actif du débourrement jusqu’à l’automne. Trois à quatre générations peuvent se succéder durant la campagne.

Application de soufre mouillable

L’acariose provoque un blocage de la végétation et donne à la souche un aspect buissonnant. La maladie affecte l’alimentation des grappes, avec le risque d’un avortement. Elle entraîne dans les cas extrêmes le dépérissement du cep sur plusieurs années.

« La lutte contre cette maladie ne doit pas être systématique : les traitements peuvent détruire l’équilibre entre les populations d’acariens et accroître le nombre de phytoptes provoquant l’acariose. Dans notre région, cette maladie n’est pas problématique car elle reste très ponctuelle, indique Isabelle Méjean, responsable de l’équipe viticole à la chambre d’agriculture de la Drôme. En cas d’attaques l’année précédente, il est possible d’appliquer du soufre mouillable aux stades bourgeon dans le coton et pointe verte. Les acaricides homologués contre l’acariose sont à réserver aux symptômes sévères. »
Le recours aux acaricides s’effectue à la sortie des feuilles.

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