Au printemps, l'adaptation des doses en fonction de la croissance végétative est aisée, avec un pulvérisateur adéquat. En pleine saison, il est plus difficile de tenir compte de la diversité des surfaces foliaires.
Au printemps, l'adaptation des doses en fonction de la croissance végétative est aisée, avec un pulvérisateur adéquat. En pleine saison, il est plus difficile de tenir compte de la diversité des surfaces foliaires.
En début de campagne, l'adaptation des doses à la végétation à traiter devient une pratique courante. Pour cela, il faut disposer d'un pulvérisateur qui se prête à quelques réglages. L'appareil doit posséder plusieurs sorties par face de rangs traitée et qu'on peut fermer individuellement pour condamner celles qui visent le haut du plan de palissage. Pour le reste, on prépare des bouillies de même concentration que lors des traitements en pleine végétation. La dose épandue peut ainsi varier mais le feuillage ciblé sera toujours recouvert d'une quantité de matière active proportionnelle à sa surface. C'est cela l'important. Pour déterminer la concentration, certains se réfèrent aux anciennes doses homologuées qui étaient exprimées par hectolitre. Celle du mancozèbe était de 280 g/hl, celle du soufre mouillable de 1 000 g/hl et celle du Mikal de 0,3 kg/hl pour ne citer que quelques fongicides parmi les plus utilisés. Ces valeurs correspondent à des applications de 1 000 l d'eau/ha. S'ils font leurs traitements en plein à 200 l/ha, ces vignerons versent les quantités données plus haut dans ce volume-là. Leur bouillie est prête. Ils partent traiter, bien sûr après avoir réglé les sorties de leur pulvérisateur. En pleine saison, il est plus délicat d'adapter la dose au volume de végétation. Certains le font à tâtons... et dans un sens qui n'est ni réglementairement, ni écologiquement correct. Dans les régions de vignes vigoureuses, il est d'usage de forcer un peu sur les quantités. On table sur le fait qu'il y a une masse importante de feuillage à pénétrer et qu'il faut donc beaucoup de produit pour y parvenir. La difficulté vient du manque de repères. On ne peut en avoir que si l'on a soi-même des parcelles plantées à des densité différentes, ayant de ce fait des surfaces foliaires différentes. Autrement, il faudrait connaître les quantités de produit à pulvériser en fonction du volume de végétation, information dont personne ne dispose. Des essais sont en cours pour obtenir des références à ce sujet. De plus, un groupe de travail s'est constitué au sein de la commission des essais biologiques de l'Association nationale de protection des plantes. Il réunit les services officiels et les firmes. Ces experts se sont fixés pour objectif d'exprimer les doses par rapport à la surface ou au volume de la végétation à protéger et non plus à la surface cultivée. Rappelons que la commission des essais biologiques détermine les méthodes d'essais de l'efficacité des produits candidats à l'homologation.
En début de campagne, l'adaptation des doses à la végétation à traiter devient une pratique courante. Pour cela, il faut disposer d'un pulvérisateur qui se prête à quelques réglages. L'appareil doit posséder plusieurs sorties par face de rangs traitée et qu'on peut fermer individuellement pour condamner celles qui visent le haut du plan de palissage. Pour le reste, on prépare des bouillies de même concentration que lors des traitements en pleine végétation. La dose épandue peut ainsi varier mais le feuillage ciblé sera toujours recouvert d'une quantité de matière active proportionnelle à sa surface. C'est cela l'important. Pour déterminer la concentration, certains se réfèrent aux anciennes doses homologuées qui étaient exprimées par hectolitre. Celle du mancozèbe était de 280 g/hl, celle du soufre mouillable de 1 000 g/hl et celle du Mikal de 0,3 kg/hl pour ne citer que quelques fongicides parmi les plus utilisés. Ces valeurs correspondent à des applications de 1 000 l d'eau/ha. S'ils font leurs traitements en plein à 200 l/ha, ces vignerons versent les quantités données plus haut dans ce volume-là. Leur bouillie est prête. Ils partent traiter, bien sûr après avoir réglé les sorties de leur pulvérisateur. En pleine saison, il est plus délicat d'adapter la dose au volume de végétation. Certains le font à tâtons... et dans un sens qui n'est ni réglementairement, ni écologiquement correct. Dans les régions de vignes vigoureuses, il est d'usage de forcer un peu sur les quantités. On table sur le fait qu'il y a une masse importante de feuillage à pénétrer et qu'il faut donc beaucoup de produit pour y parvenir. La difficulté vient du manque de repères. On ne peut en avoir que si l'on a soi-même des parcelles plantées à des densité différentes, ayant de ce fait des surfaces foliaires différentes. Autrement, il faudrait connaître les quantités de produit à pulvériser en fonction du volume de végétation, information dont personne ne dispose. Des essais sont en cours pour obtenir des références à ce sujet. De plus, un groupe de travail s'est constitué au sein de la commission des essais biologiques de l'Association nationale de protection des plantes. Il réunit les services officiels et les firmes. Ces experts se sont fixés pour objectif d'exprimer les doses par rapport à la surface ou au volume de la végétation à protéger et non plus à la surface cultivée. Rappelons que la commission des essais biologiques détermine les méthodes d'essais de l'efficacité des produits candidats à l'homologation.