Les vendanges dans l'hémisphère Sud sont pratiquement terminées. En Afrique du Sud, elles sont en retard de plus d'un mois.
Les vendanges dans l'hémisphère Sud sont pratiquement terminées. En Afrique du Sud, elles sont en retard de plus d'un mois.
A la fin avril, tous les raisins ne sont pas encore rentrés en cave en Afrique du Sud. D'après les dernières estimations, le volume de la récolte devrait atteindre 9,67 Mhl, soit une diminution de volume de 4,5 % par rapport à la récolte record 1996. La saison culturale a été nuageuse et fraîche, avec des pluies sporadiques dans toutes les zones viticoles. Leur fréquence a gêné les traitements, faisant que le mildiou et, dans une moindre mesure, l'oidium se sont répandus sur une très grande zone. Des précipitations durant la première semaine d'avril, alors que 15 % de la récolte étaient encore sur pied, ont été bénéfiques à certains cépages comme le cabernet sauvignon dans la région côtière. Dans le même temps, elles ont eu des effets néfastes sur la qualité de cépages tardifs dans d'autres districts. ' D'une manière générale, le temps frais a permis de mieux préserver les arômes. Les vins issus des cépages précoces et des cépages internationaux seront très intéressants ', indique le responsable du service de conseil à la viticulture sud-africaine. Malgré une superficie viticole en pleine croissance, l'Australie a produit moins de raisins que l'an dernier : entre 825 000 et 855 000 tonnes contre 870 000 t en 1996 qui a été une année record. Les premium wines, vins de qualité, progressent de 8 %. Ils représentent 515 000 t. En revanche, les autres vins accusent un recul. Les régions Riverland et Sunraysia ont connu localement des gelées. La sultanine, en partie vinifiée, serait la variété la plus affectée. En revanche, la chaleur excessive qui a suivi n'a que peu d'incidence sur le volume final. Son impact se limitera aux propriétés qui n'ont pas pu compléter leur irrigation dans les régions traditionnellement sèches comme la Clare valley ou la Barossa valley. Là, les exploitations sans irrigation restent très minoritaires. Les exportations poursuivent leur progression : d'avril 1996 à mars 1997, elles ont augmenté d'environ 25 % en volume, 31,6 % en valeur! Destination : la Grande-Bretagne pour la moitié des volumes. La production néo-zélandaise progresse de 2 000 t pour atteindre les 77 500 t. Cette tendance devrait se poursuivre car les plantations vont bon train. Les cépages chardonnay, sauvignon, pinot noir et merlot devraient enregistrer les plus fortes progressions cette année. Les vignerons chiliens comptaient sur un millésime abondant du fait d'une belle sortie des grappes. La sécheresse est venue contredire leurs pronostics. La récolte est inférieure à la normale. On ne dispose encore d'aucun chiffre précis. Cependant, on sait déjà qu'elle est très déficitaire dans le cas du merlot dont la maturation a été accélérée en février par de très fortes chaleurs. La récolte de ce cépage a commencé avec deux semaines d'avance. Ses rendements ont fondu sous le soleil. Ils devraient être inférieurs de 20 à 40 % à ceux d'une année normale. La carmenère, assimilée ou mélangée au merlot, accuse un déficit du même ordre. Il n'est pas dû à la sécheresse mais à la coulure. Le cabernet sauvignon, qui couvre une superficie quatre fois supérieure à celle du merlot, a mieux supporté le manque d'eau. Ses rendements sont irréguliers mais devraient être proches de la normale. Les cépages blancs, à l'exception du sauvignon, semblent eux aussi avoir bien résisté à la sécheresse. Les vendanges se sont achevées fin avril et se sont déroulées en l'absence de pluie. Des raisins parfaitement sains sont donc rentrés dans les chais. L'association des producteurs de vins fins d'exportation prévoit de ce fait des vins de qualité exceptionnelle. Mais les merlots pourraient manquer de couleur. Or, ce sont les vins les plus demandés à l'exportation.En Argentine, on affiche une certaine satisfaction. La vendange est terminée et on ne signale aucun accident climatique. La récolte est de 23,9 millions de kilo de raisins contre un peu plus de 2 millions l'an passé. Pour cette année, il s'agit d'une récolte normale. La seule province de Mendoza a récolté 1,6 Mhl. Les degrés moyens observés sont autour de 13. A noter que 30 % environ de la récolte argentine sont destinés à l'élaboration de moûts concentrés. ' Nous espérons réaliser une bonne campagne à l'export pour nos vins d'autant que l'on a appris le gel de certains vignobles en France ', nous indique-t-on...
A la fin avril, tous les raisins ne sont pas encore rentrés en cave en Afrique du Sud. D'après les dernières estimations, le volume de la récolte devrait atteindre 9,67 Mhl, soit une diminution de volume de 4,5 % par rapport à la récolte record 1996. La saison culturale a été nuageuse et fraîche, avec des pluies sporadiques dans toutes les zones viticoles. Leur fréquence a gêné les traitements, faisant que le mildiou et, dans une moindre mesure, l'oidium se sont répandus sur une très grande zone. Des précipitations durant la première semaine d'avril, alors que 15 % de la récolte étaient encore sur pied, ont été bénéfiques à certains cépages comme le cabernet sauvignon dans la région côtière. Dans le même temps, elles ont eu des effets néfastes sur la qualité de cépages tardifs dans d'autres districts. ' D'une manière générale, le temps frais a permis de mieux préserver les arômes. Les vins issus des cépages précoces et des cépages internationaux seront très intéressants ', indique le responsable du service de conseil à la viticulture sud-africaine. Malgré une superficie viticole en pleine croissance, l'Australie a produit moins de raisins que l'an dernier : entre 825 000 et 855 000 tonnes contre 870 000 t en 1996 qui a été une année record. Les premium wines, vins de qualité, progressent de 8 %. Ils représentent 515 000 t. En revanche, les autres vins accusent un recul. Les régions Riverland et Sunraysia ont connu localement des gelées. La sultanine, en partie vinifiée, serait la variété la plus affectée. En revanche, la chaleur excessive qui a suivi n'a que peu d'incidence sur le volume final. Son impact se limitera aux propriétés qui n'ont pas pu compléter leur irrigation dans les régions traditionnellement sèches comme la Clare valley ou la Barossa valley. Là, les exploitations sans irrigation restent très minoritaires. Les exportations poursuivent leur progression : d'avril 1996 à mars 1997, elles ont augmenté d'environ 25 % en volume, 31,6 % en valeur! Destination : la Grande-Bretagne pour la moitié des volumes. La production néo-zélandaise progresse de 2 000 t pour atteindre les 77 500 t. Cette tendance devrait se poursuivre car les plantations vont bon train. Les cépages chardonnay, sauvignon, pinot noir et merlot devraient enregistrer les plus fortes progressions cette année. Les vignerons chiliens comptaient sur un millésime abondant du fait d'une belle sortie des grappes. La sécheresse est venue contredire leurs pronostics. La récolte est inférieure à la normale. On ne dispose encore d'aucun chiffre précis. Cependant, on sait déjà qu'elle est très déficitaire dans le cas du merlot dont la maturation a été accélérée en février par de très fortes chaleurs. La récolte de ce cépage a commencé avec deux semaines d'avance. Ses rendements ont fondu sous le soleil. Ils devraient être inférieurs de 20 à 40 % à ceux d'une année normale. La carmenère, assimilée ou mélangée au merlot, accuse un déficit du même ordre. Il n'est pas dû à la sécheresse mais à la coulure. Le cabernet sauvignon, qui couvre une superficie quatre fois supérieure à celle du merlot, a mieux supporté le manque d'eau. Ses rendements sont irréguliers mais devraient être proches de la normale. Les cépages blancs, à l'exception du sauvignon, semblent eux aussi avoir bien résisté à la sécheresse. Les vendanges se sont achevées fin avril et se sont déroulées en l'absence de pluie. Des raisins parfaitement sains sont donc rentrés dans les chais. L'association des producteurs de vins fins d'exportation prévoit de ce fait des vins de qualité exceptionnelle. Mais les merlots pourraient manquer de couleur. Or, ce sont les vins les plus demandés à l'exportation.En Argentine, on affiche une certaine satisfaction. La vendange est terminée et on ne signale aucun accident climatique. La récolte est de 23,9 millions de kilo de raisins contre un peu plus de 2 millions l'an passé. Pour cette année, il s'agit d'une récolte normale. La seule province de Mendoza a récolté 1,6 Mhl. Les degrés moyens observés sont autour de 13. A noter que 30 % environ de la récolte argentine sont destinés à l'élaboration de moûts concentrés. ' Nous espérons réaliser une bonne campagne à l'export pour nos vins d'autant que l'on a appris le gel de certains vignobles en France ', nous indique-t-on...