Retour

imprimer l'article Imprimer

archiveXML - 1997

L'ouverture de la plus grande route des vins d'Europe

La vigne - n°77 - mai 1997 - page 0

Entre Bourgueil (Indre-et-Loire) et Cheverny (Loir-et-Cher), la route touristique des vignobles de Touraine est venue compléter l'axe viticole Nantes-Cheverny. Près de huit cents kilomètres d'itinéraire, une opération qui a coûté près de huit millions de francs. Cela devrait doper les ventes de vins au domaine.

Entre Bourgueil (Indre-et-Loire) et Cheverny (Loir-et-Cher), la route touristique des vignobles de Touraine est venue compléter l'axe viticole Nantes-Cheverny. Près de huit cents kilomètres d'itinéraire, une opération qui a coûté près de huit millions de francs. Cela devrait doper les ventes de vins au domaine.

Il manquait un tronçon à la route touristique du vignoble nantais et à celle du vignoble de l'Anjou, mises en place en 1993. Depuis février dernier, c'est chose faite. Ce jour-là, Jacques Couly, président du Comité interprofessionnel des vins de Touraine-Val de Loire, (CIVTL) levait le voile sur les panneaux de la plus longue route touristique de vignobles d'Europe. La route des vignobles Touraine-Val de Loire était née, concrétisant ainsi toutes les études effectuées depuis 1992. Un véritable parcours du combattant : un circuit long de huit cents kilomètres, de Candes-Saint-Martin à Cheverny plus de sept cent cinquante vignerons ou maisons de vins ont voulu être signalés, soit près du tiers des adhérents de l'interprofession. Après les vins d'Anjou-Saumur et ceux du Muscadet, c'est au tour des appellations de Touraine et du Loir-et-Cher : Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Chinon, Vouvray, Touraine, Touraine-Azay-le-Rideau, Montlouis, Touraine-Amboise, Touraine-Mesland, crémant de Loire. Quelques autres syndicats viticoles, non adhérents au CIVTL, se sont associés au projet. C'est le cas de ceux de la vallée du Loir (coteaux du Vendômois, coteaux du Loir et Jasnières), et du Val de Loire (Cheverny et Valençay). En Touraine-Val de Loire, château rime avec caveau. C'est le libre-échange entre l'offre touristique et le vignoble. ' Nous avons ici un taux élevé de ventes directes au domaine qui représente près de 15 % de nos débouchés. Avec cette route, nous avons voulu consolider cet avantage ', fait remarquer Jean-François Ley, directeur du CIVTL. C'est clair, la promotion des vins devrait trouver, grâce à cette opération, chaussure à son pied. La campagne de communication (chasse au trésor du lundi de Pâques, affichage dans le métro et la presse...) a déjà des retombées : ' Nous avons enregistré plus de deux mille appels au CIVTL. Nous serons présents aux deuxièmes journées nationales du livre et du vin à Saumur en juin et un jeu-découverte est programmé pour l'été ', ajoute-t-on.Mais toute cette logistique a un prix : huit millions de francs. ' 50 % de cette somme ont été pris en charge par les conseils généraux d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher et le conseil régional de la région Centre. L'autre moitié par le CIVTL et les vignerons eux-mêmes, pour les secteurs de l'animation du circuit et la formation à l'accueil ' explique-t-on sur place.Plus de quatre cents caves et propriétés viticoles sont balisées sur l'ensemble du circuit : un fléchage principal (une grappe de raisins rouges pour les vins rouges, une feuille de vigne verte et un flot bleu pour symboliser le fleuve surmonté d'un flot jaune pour rappeler les vins blancs), des itinéraires de rabattement, un fléchage des propriétés et régulièrement, des relais d'informations qui reprennent leur positionnement et coordonnées. Quatre-vingt-cinq communes ont participé au financement de ces relais. Une plaquette, ' La route touristique des vignobles en Val de Loire ', est disponible. Ici, dans la région de Balzac et de Rabelais, le meilleur guide reste encore le vigneron lui-même. Depuis quelques mois, nombreux sont ceux qui sont allés suivre une formation pour mieux accueillir leurs clients.

Il manquait un tronçon à la route touristique du vignoble nantais et à celle du vignoble de l'Anjou, mises en place en 1993. Depuis février dernier, c'est chose faite. Ce jour-là, Jacques Couly, président du Comité interprofessionnel des vins de Touraine-Val de Loire, (CIVTL) levait le voile sur les panneaux de la plus longue route touristique de vignobles d'Europe. La route des vignobles Touraine-Val de Loire était née, concrétisant ainsi toutes les études effectuées depuis 1992. Un véritable parcours du combattant : un circuit long de huit cents kilomètres, de Candes-Saint-Martin à Cheverny plus de sept cent cinquante vignerons ou maisons de vins ont voulu être signalés, soit près du tiers des adhérents de l'interprofession. Après les vins d'Anjou-Saumur et ceux du Muscadet, c'est au tour des appellations de Touraine et du Loir-et-Cher : Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Chinon, Vouvray, Touraine, Touraine-Azay-le-Rideau, Montlouis, Touraine-Amboise, Touraine-Mesland, crémant de Loire. Quelques autres syndicats viticoles, non adhérents au CIVTL, se sont associés au projet. C'est le cas de ceux de la vallée du Loir (coteaux du Vendômois, coteaux du Loir et Jasnières), et du Val de Loire (Cheverny et Valençay). En Touraine-Val de Loire, château rime avec caveau. C'est le libre-échange entre l'offre touristique et le vignoble. ' Nous avons ici un taux élevé de ventes directes au domaine qui représente près de 15 % de nos débouchés. Avec cette route, nous avons voulu consolider cet avantage ', fait remarquer Jean-François Ley, directeur du CIVTL. C'est clair, la promotion des vins devrait trouver, grâce à cette opération, chaussure à son pied. La campagne de communication (chasse au trésor du lundi de Pâques, affichage dans le métro et la presse...) a déjà des retombées : ' Nous avons enregistré plus de deux mille appels au CIVTL. Nous serons présents aux deuxièmes journées nationales du livre et du vin à Saumur en juin et un jeu-découverte est programmé pour l'été ', ajoute-t-on.Mais toute cette logistique a un prix : huit millions de francs. ' 50 % de cette somme ont été pris en charge par les conseils généraux d'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher et le conseil régional de la région Centre. L'autre moitié par le CIVTL et les vignerons eux-mêmes, pour les secteurs de l'animation du circuit et la formation à l'accueil ' explique-t-on sur place.Plus de quatre cents caves et propriétés viticoles sont balisées sur l'ensemble du circuit : un fléchage principal (une grappe de raisins rouges pour les vins rouges, une feuille de vigne verte et un flot bleu pour symboliser le fleuve surmonté d'un flot jaune pour rappeler les vins blancs), des itinéraires de rabattement, un fléchage des propriétés et régulièrement, des relais d'informations qui reprennent leur positionnement et coordonnées. Quatre-vingt-cinq communes ont participé au financement de ces relais. Une plaquette, ' La route touristique des vignobles en Val de Loire ', est disponible. Ici, dans la région de Balzac et de Rabelais, le meilleur guide reste encore le vigneron lui-même. Depuis quelques mois, nombreux sont ceux qui sont allés suivre une formation pour mieux accueillir leurs clients.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :