L'ajustement des doses permet de faire des économies et de limiter la pollution de l'environnement. Les vignerons qui poursuivent ces objectifs pratiquent aussi la lutte raisonnée.
L'ajustement des doses permet de faire des économies et de limiter la pollution de l'environnement. Les vignerons qui poursuivent ces objectifs pratiquent aussi la lutte raisonnée.
Bien souvent, les réflexions sur le dosage des produits accompagnent une démarche plus générale qui vise à produire plus proprement, en intervenant moins sur le milieu naturel. ' Quand j'ai besoin d'une aspirine, je ne veux pas en prendre deux, explique un vigneron. Pour mes vignes, c'est exactement la même chose. ' Le dosage des bouillies n'est en fait qu'un aspect de la lutte phytosanitaire. ' J'ai introduit l'enherbement, il y a quelques années, poursuit notre interlocuteur. Depuis, mes vignes sont moins vigoureuses. Les produits pénètrent mieux. Le feuillage est moins abondant. C'est pour cela qu'elles peuvent se contenter d'une quantité réduite d'antimildiou. ' La diminution de la vigueur permet également de réduire la pression de pourriture grise. ' Ce n'est pas la peine de vouloir viser juste au printemps, si c'est pour balancer des produits sans réfléchir par la suite, estime un autre producteur. Il faut une démarche globale et faire de la lutte raisonnée tout au long de la saison. Pour moi, viser juste le feuillage, cela fait partie de la lutte raisonnée tout comme savoir s'il faut traiter ou non. ' Ce Charentais parcourt régulièrement ses parcelles pour y surveiller les maladies. ' Il faut agir préventivement car si on se fait dépasser par les maladies, on est obligé de forcer les doses ou de resserrer les cadences. C'est tout l'inverse de l'effet voulu. ' Les vignerons qui cherchent à ajuster les doses aux plus justes besoins de leur vignes essaient également de ne traiter qu'en cas de nécessité. Beaucoup d'entre eux ont fait régler leur pulvérisateur et utilisent de temps en temps des papiers hydrosensibles. Certains estiment même qu'ils ont amélioré la qualité de leur protection phytosanitaire tout en diminuant son coût. Ils pensent également qu'ils ne font là qu'anticiper des évolutions réglementaires qui ne manqueront pas de se produire. Les récentes limitations d'emploi de la simazine et du diuron laissent à penser qu'ils ont peut-être raison. ' Mieux vaut être prêt et avoir un peu d'expérience le jour où on vous dira que vous ne pourrez employer vos produits qu'en cas de nécessité et à la dose qui sera effectivement nécessaire. ' Pour l'instant, nous n'en sommes pas encore là. Ni l'Etat ni l'Europe n'en sont à vouloir limiter de manière autoritaire le nombre de traitements. Heureusement.
Bien souvent, les réflexions sur le dosage des produits accompagnent une démarche plus générale qui vise à produire plus proprement, en intervenant moins sur le milieu naturel. ' Quand j'ai besoin d'une aspirine, je ne veux pas en prendre deux, explique un vigneron. Pour mes vignes, c'est exactement la même chose. ' Le dosage des bouillies n'est en fait qu'un aspect de la lutte phytosanitaire. ' J'ai introduit l'enherbement, il y a quelques années, poursuit notre interlocuteur. Depuis, mes vignes sont moins vigoureuses. Les produits pénètrent mieux. Le feuillage est moins abondant. C'est pour cela qu'elles peuvent se contenter d'une quantité réduite d'antimildiou. ' La diminution de la vigueur permet également de réduire la pression de pourriture grise. ' Ce n'est pas la peine de vouloir viser juste au printemps, si c'est pour balancer des produits sans réfléchir par la suite, estime un autre producteur. Il faut une démarche globale et faire de la lutte raisonnée tout au long de la saison. Pour moi, viser juste le feuillage, cela fait partie de la lutte raisonnée tout comme savoir s'il faut traiter ou non. ' Ce Charentais parcourt régulièrement ses parcelles pour y surveiller les maladies. ' Il faut agir préventivement car si on se fait dépasser par les maladies, on est obligé de forcer les doses ou de resserrer les cadences. C'est tout l'inverse de l'effet voulu. ' Les vignerons qui cherchent à ajuster les doses aux plus justes besoins de leur vignes essaient également de ne traiter qu'en cas de nécessité. Beaucoup d'entre eux ont fait régler leur pulvérisateur et utilisent de temps en temps des papiers hydrosensibles. Certains estiment même qu'ils ont amélioré la qualité de leur protection phytosanitaire tout en diminuant son coût. Ils pensent également qu'ils ne font là qu'anticiper des évolutions réglementaires qui ne manqueront pas de se produire. Les récentes limitations d'emploi de la simazine et du diuron laissent à penser qu'ils ont peut-être raison. ' Mieux vaut être prêt et avoir un peu d'expérience le jour où on vous dira que vous ne pourrez employer vos produits qu'en cas de nécessité et à la dose qui sera effectivement nécessaire. ' Pour l'instant, nous n'en sommes pas encore là. Ni l'Etat ni l'Europe n'en sont à vouloir limiter de manière autoritaire le nombre de traitements. Heureusement.