En 1996, les ventes de vins tranquilles en grandes et moyennes surfaces (GMS) se sont stabilisées en volume mais ont progressé de 6,4 % en valeur. Le développement des ventes en GMS se fera donc au travers de vins plus qualitatifs, à plus forte valeur ajoutée.
En 1996, les ventes de vins tranquilles en grandes et moyennes surfaces (GMS) se sont stabilisées en volume mais ont progressé de 6,4 % en valeur. Le développement des ventes en GMS se fera donc au travers de vins plus qualitatifs, à plus forte valeur ajoutée.
L'heure de la stabilisation des ventes de vin en GMS semble avoir sonné. En effet, et c'est une première, le nombre de bouteilles vendues en GMS n'a pas progressé en 1996. Les ventes se sont stabilisées à 1,11 milliard de litres. Il n'en est pas de même pour le chiffre d'affaires qui affiche une progression de 6,4 %, ce qui témoigne d'une revalorisation du rayon des vins. Le bilan est moins positif pour les vins effervescents (+ 4,9 %) et les boissons rafraîchissantes sans alcool telles que le jus de fruits ou le soda (+ 4,4 %). Toutes ces boissons restent néanmoins au-dessus de la progression moyenne des produits de grande consommation (+ 3,1 % en valeur). Si le chiffre d'affaires des vins tranquilles progresse de 6,4 %, cette croissance est loin d'être uniforme et les différents vins affichent de grandes disparités. Ainsi les ventes de vins de table ont-elles diminué de 6,8 % au profit des VQPRD, c'est-à-dire des appellations (+ 1,9 %), des vins de pays standards (+ 3,4 %) et de cépage (+ 29,8 %) ou encore des vins étrangers (+ 13 %). Des divergences s'observent également dans les trois catégories de couleur. Avec 71,6 % des ventes, les vins rouges dominent largement le rayon. Mais ce marché montre toutefois un léger fléchissement (- 1 %), essentiellement imputable à la chute de 6,8 % des vins de table (hors vins de pays). A l'inverse, les blancs (13,9 % des ventes) et les rosés (14,5 % du marché) progressent chacun de 3 %. Les premiers, probablement en raison de leur prix de vente plus élevé, bénéficient d'une présence en linéaire largement supérieure à leur part de marché : 20,1 % contre 13,9 %. Sur cent bouteilles vendues en GMS, cinquante-sept sont commercialisées en supermarchés contre quarante-trois pour les hypermarchés (au-dessus de 2 500 m²). Cependant, l'écart s'amenuise en terme de chiffres d'affaires (52 et 48 %) car le prix moyen des vins en hypermarchés est plus élevé que celui des supermarchés. De plus, les hypermarchés proposent une offre plus large, comprenant des vins plus qualitatifs et donc plus chers. Par ailleurs, les VQPRD sont mieux représentés en hypermarchés qu'en supermarchés (respectivement 51 % et 40,5 % de parts de marché). Tout comme, dans une moindre mesure, les vins de cépage et étrangers. Les vins de table, quant à eux, sont davantage vendus en supermarchés. Du côté des promotions, c'est en toute logique que la part des ventes réalisées en promotion est plus importante en hypermarchés (25,7 %) qu'en supermarchés (19,1 %). Les animations (prospectus, têtes de gondole, etc.) y sont en effet plus nombreuses. Les vins de cépage sont par ailleurs les vins bénéficiant le plus de promotions (40,6 % en hypermarchés et 28,6 % des ventes en supermarchés) : ce segment relativement jeune nécessite des moyens plus importants que l'ensemble du marché pour se développer. En ce qui concerne les couleurs, la part des promotions est moins importante en blancs qu'en rosés et en rouges. Enfin, concernant la commercialisation des VQPRD (toutes couleurs confondues), les appellations du Bordelais et du Sud-Ouest gagnent un demi-point de parts de marché en volume alors que celles de la vallée du Rhône et du Languedoc-Roussillon perdent respectivement 1,2 et 0,4 point. En chiffre d'affaires, les évolutions sont atténuées par la moindre progression des prix en Bordelais et en vins du Sud-Ouest par rapport à ceux de la vallée du Rhône et surtout du Languedoc-Roussillon. Dans cette dernière région, les prix ont augmenté de près de 9 % contre 6 % pour la moyenne de toutes les régions. Les autres bassins de production n'ont pas enregistré de variation significative de leurs ventes. Les ventes de VQPRD sont toujours largement dominées par le Bordelais (29,5 %) et la vallée du Rhône (20,1 %) suivis des vins de la Loire (12,1 %), du Languedoc-Roussillon (9 %), du Sud-Ouest (8,7 %), de Provence-Corse (6,9 %), de l'Alsace (4,8 %), du Beaujolais (4,7 %) et de la Bourgogne (3,5 %).
L'heure de la stabilisation des ventes de vin en GMS semble avoir sonné. En effet, et c'est une première, le nombre de bouteilles vendues en GMS n'a pas progressé en 1996. Les ventes se sont stabilisées à 1,11 milliard de litres. Il n'en est pas de même pour le chiffre d'affaires qui affiche une progression de 6,4 %, ce qui témoigne d'une revalorisation du rayon des vins. Le bilan est moins positif pour les vins effervescents (+ 4,9 %) et les boissons rafraîchissantes sans alcool telles que le jus de fruits ou le soda (+ 4,4 %). Toutes ces boissons restent néanmoins au-dessus de la progression moyenne des produits de grande consommation (+ 3,1 % en valeur). Si le chiffre d'affaires des vins tranquilles progresse de 6,4 %, cette croissance est loin d'être uniforme et les différents vins affichent de grandes disparités. Ainsi les ventes de vins de table ont-elles diminué de 6,8 % au profit des VQPRD, c'est-à-dire des appellations (+ 1,9 %), des vins de pays standards (+ 3,4 %) et de cépage (+ 29,8 %) ou encore des vins étrangers (+ 13 %). Des divergences s'observent également dans les trois catégories de couleur. Avec 71,6 % des ventes, les vins rouges dominent largement le rayon. Mais ce marché montre toutefois un léger fléchissement (- 1 %), essentiellement imputable à la chute de 6,8 % des vins de table (hors vins de pays). A l'inverse, les blancs (13,9 % des ventes) et les rosés (14,5 % du marché) progressent chacun de 3 %. Les premiers, probablement en raison de leur prix de vente plus élevé, bénéficient d'une présence en linéaire largement supérieure à leur part de marché : 20,1 % contre 13,9 %. Sur cent bouteilles vendues en GMS, cinquante-sept sont commercialisées en supermarchés contre quarante-trois pour les hypermarchés (au-dessus de 2 500 m²). Cependant, l'écart s'amenuise en terme de chiffres d'affaires (52 et 48 %) car le prix moyen des vins en hypermarchés est plus élevé que celui des supermarchés. De plus, les hypermarchés proposent une offre plus large, comprenant des vins plus qualitatifs et donc plus chers. Par ailleurs, les VQPRD sont mieux représentés en hypermarchés qu'en supermarchés (respectivement 51 % et 40,5 % de parts de marché). Tout comme, dans une moindre mesure, les vins de cépage et étrangers. Les vins de table, quant à eux, sont davantage vendus en supermarchés. Du côté des promotions, c'est en toute logique que la part des ventes réalisées en promotion est plus importante en hypermarchés (25,7 %) qu'en supermarchés (19,1 %). Les animations (prospectus, têtes de gondole, etc.) y sont en effet plus nombreuses. Les vins de cépage sont par ailleurs les vins bénéficiant le plus de promotions (40,6 % en hypermarchés et 28,6 % des ventes en supermarchés) : ce segment relativement jeune nécessite des moyens plus importants que l'ensemble du marché pour se développer. En ce qui concerne les couleurs, la part des promotions est moins importante en blancs qu'en rosés et en rouges. Enfin, concernant la commercialisation des VQPRD (toutes couleurs confondues), les appellations du Bordelais et du Sud-Ouest gagnent un demi-point de parts de marché en volume alors que celles de la vallée du Rhône et du Languedoc-Roussillon perdent respectivement 1,2 et 0,4 point. En chiffre d'affaires, les évolutions sont atténuées par la moindre progression des prix en Bordelais et en vins du Sud-Ouest par rapport à ceux de la vallée du Rhône et surtout du Languedoc-Roussillon. Dans cette dernière région, les prix ont augmenté de près de 9 % contre 6 % pour la moyenne de toutes les régions. Les autres bassins de production n'ont pas enregistré de variation significative de leurs ventes. Les ventes de VQPRD sont toujours largement dominées par le Bordelais (29,5 %) et la vallée du Rhône (20,1 %) suivis des vins de la Loire (12,1 %), du Languedoc-Roussillon (9 %), du Sud-Ouest (8,7 %), de Provence-Corse (6,9 %), de l'Alsace (4,8 %), du Beaujolais (4,7 %) et de la Bourgogne (3,5 %).