La suppression des ventes hors taxes intracommunautaires aura lieu le 1er juillet 1999. Un voyageur allant de Paris à Rome n'aura plus accès aux boutiques duty free des aéroports, au nom du marché unique. Le même problème se pose pour les ferries. Pour en peser les conséquences, l'interprofession de Cognac a fait réaliser une étude par le cabinet PLM Marketing Research (Paris). Cette eau-de-vie est en effet en première ligne. Les ventes aux passagers intracommunautaires sont évaluées à 400 millions de francs (au total, le cognac a réalisé 8,6 milliards de francs à l'export en 1995). Après analyse des réponses de 559 acheteurs interrogés à la sortie des free-shops des aéroports de Paris, 66 % ont déclaré qu'ils réduiraient ou supprimeraient leurs habitudes au lendemain de juillet 1999. Après pondération, les auteurs de l'étude ont estimé la perte à 249 millions de francs (61 % de 400 MF), soit 1 000 emplois directs ou indirects dans la région et l'arrachage de 2 000 ha. ' Cette suppression n'entraînera que des effets négatifs et rien de positif. Elle n'est fondée que sur un principe. ' Ce travail servira à faire du lobbying auprès des élus mais il semble difficile, pour ne pas dire impossible, que les Quinze reviennent sur l'échéance : s'agissant d'une question fiscale, l'unanimité est requise.
La suppression des ventes hors taxes intracommunautaires aura lieu le 1er juillet 1999. Un voyageur allant de Paris à Rome n'aura plus accès aux boutiques duty free des aéroports, au nom du marché unique. Le même problème se pose pour les ferries. Pour en peser les conséquences, l'interprofession de Cognac a fait réaliser une étude par le cabinet PLM Marketing Research (Paris). Cette eau-de-vie est en effet en première ligne. Les ventes aux passagers intracommunautaires sont évaluées à 400 millions de francs (au total, le cognac a réalisé 8,6 milliards de francs à l'export en 1995). Après analyse des réponses de 559 acheteurs interrogés à la sortie des free-shops des aéroports de Paris, 66 % ont déclaré qu'ils réduiraient ou supprimeraient leurs habitudes au lendemain de juillet 1999. Après pondération, les auteurs de l'étude ont estimé la perte à 249 millions de francs (61 % de 400 MF), soit 1 000 emplois directs ou indirects dans la région et l'arrachage de 2 000 ha. ' Cette suppression n'entraînera que des effets négatifs et rien de positif. Elle n'est fondée que sur un principe. ' Ce travail servira à faire du lobbying auprès des élus mais il semble difficile, pour ne pas dire impossible, que les Quinze reviennent sur l'échéance : s'agissant d'une question fiscale, l'unanimité est requise.