Du certificat de spécialisation à la formation qualifiante en agriculture biologique, en passant par des stages consacrés à la viticulture biologique, l'information est disponible à plusieurs échelons.
Du certificat de spécialisation à la formation qualifiante en agriculture biologique, en passant par des stages consacrés à la viticulture biologique, l'information est disponible à plusieurs échelons.
L'agriculture biologique est à la mode chez les consommateurs sans qu'on sache encore s'il s'agit d'une lubie sans lendemain ou d'un véritable changement dans les habitudes. Chez les producteurs de vin comme de lait ou de céréales, on n'observe pas pour autant de reconversion massive de l'agriculture classique vers l'agriculture biologique. ' C'est plutôt la lutte raisonnée, voire intégrée, qui marque des points actuellement, constate un vigneron. Sur certains points, nous procédons de la même manière qu'en agriculture biologique et pour cette raison, nous pouvons nous inspirer de ce qu'ils font. Pour moi, cela s'arrête là car je ne veux pas me mettre dans un carcan supplémentaire avec cahier des charges, certification... En viticulture, nous avons déjà largement notre compte de réglementations! 'A l'échelon national, le réseau Formabio est chargé de recenser tous les établissements dispensant des formations en agriculture biologique. On peut ainsi constater qu'il n'existe pas de cursus exclusivement consacré à la viticulture. Pour les jeunes et au titre de la formation initiale, il s'agit en général de modules pouvant aller de 40 à 120 heures et qui sont intégrés notamment au niveau du BTSA (brevet de technicien supérieur agricole).Pour les adultes, différentes formations sont dispensées. Certaines sont qualifiantes et ouvrent donc droit aux aides à l'installation. D'autres débouchent sur des certificats de spécialisation qui ne permettent pas d'obtenir la capacité professionnelle. Dans tous les cas, la formation est dispensée sous forme d'un tronc commun d'enseignement général, suivi d'options variables selon les centres de formation. En Bretagne, par exemple, on insiste davantage sur la polyculture et l'élevage tandis que dans le Vaucluse, on retient le maraîchage, l'arboriculture et la viticulture. Au CFPPA de Carpentras, la formation dure quatre mois et aborde à la fois les techniques de production et de commercialisation.A l'école d'agrobiologie de Beaujeu (Rhône), la formation dure cinq mois au centre et il faut effectuer un stage d'un mois minimum. Le programme d'enseignement est global puisqu'il comprend aussi bien les productions animales que végétales, des éléments de nutrition, les modalités de la reconversion, l'étude des sols... A noter également que ce centre propose des formations en biodynamie, de même que le CFPPA d'Obernai en Alsace.Pour tous ceux qui travaillent déjà, soit en tant que salariés, soit en tant qu'exploitants, il existe des stages de quelques jours entièrement consacrés à la viticulture. Pour les vignerons, le Civam Bio de l'Hérault propose un stage d'aide à la décision. ' On détaille le choix stratégique de la culture biologique en évoquant les changements que cela va entraîner sur l'exploitation, la valorisation qu'on peut en attendre..., explique Jacques Rousseau, l'animateur du stage. Pour les salariés, on aborde des thèmes très précis comme le travail du sol, le réglage du pulvérisateur et la reconnaissance des maladies, en insistant sur l'importance de la prévention. 'Jacques Rousseau intervient aussi dans des stages organisés par des chambres d'agriculture ou des groupements d'autres départements. ' J'aborde principalement les aspects techniques de la viticulture biologique, explique-t-il. La réglementation, elle, n'est pas spécifique à la viticulture et ce thème est en général traité par des techniciens en agriculture biologique locaux. ' Le Groupe des jeunes professionnels de la vigne (GJPV) proposait cette année pour la première fois une approche de la culture biologique. Jacques Rousseau intervenait sur la technique et André Lefèvre, directeur de Bio-Bourgogne-Sédarb, sur l'aspect réglementaire, l'organisation de la filière... La réflexion s'est ici appuyée sur des cas concrets de vignerons en culture biologique ou en conversion avec visites et dégustations.Civam Bio Hérault (Jacques Rousseau), Mas de Saporta, 34970 Lattes. Tél. : 04.67.92.25.21. Fax : 04.67.20.88.73.Formabio (Jean-Marie Morin), CFPPA, BP 25, 35650 Le Rheu. Tél. : 02.99.60.87.77. Fax : 02.99.60.80.69.Ecole d'agrobiologie (Suzanne Michon), 69430 Beaujeu. Tél. : 04.74.69.24.82. Fax : 04.74.69.25.56.CFPPA, 84200 Carpentras. Tél. : 04.90.60.80.90. Fax : 04.90.60.93.78.CFPPA, 44, boulevard de l'Europe, 67210 Obernai. Tél. : 03.88.49.99.29. Fax : 03.88.49.99.28.GJPV, 24 bis, rue du lieutenant-Dupuis, 21200 Beaune. Tél. : 03.80.22.05.12. Fax : 03.80.24.05.57.
L'agriculture biologique est à la mode chez les consommateurs sans qu'on sache encore s'il s'agit d'une lubie sans lendemain ou d'un véritable changement dans les habitudes. Chez les producteurs de vin comme de lait ou de céréales, on n'observe pas pour autant de reconversion massive de l'agriculture classique vers l'agriculture biologique. ' C'est plutôt la lutte raisonnée, voire intégrée, qui marque des points actuellement, constate un vigneron. Sur certains points, nous procédons de la même manière qu'en agriculture biologique et pour cette raison, nous pouvons nous inspirer de ce qu'ils font. Pour moi, cela s'arrête là car je ne veux pas me mettre dans un carcan supplémentaire avec cahier des charges, certification... En viticulture, nous avons déjà largement notre compte de réglementations! 'A l'échelon national, le réseau Formabio est chargé de recenser tous les établissements dispensant des formations en agriculture biologique. On peut ainsi constater qu'il n'existe pas de cursus exclusivement consacré à la viticulture. Pour les jeunes et au titre de la formation initiale, il s'agit en général de modules pouvant aller de 40 à 120 heures et qui sont intégrés notamment au niveau du BTSA (brevet de technicien supérieur agricole).Pour les adultes, différentes formations sont dispensées. Certaines sont qualifiantes et ouvrent donc droit aux aides à l'installation. D'autres débouchent sur des certificats de spécialisation qui ne permettent pas d'obtenir la capacité professionnelle. Dans tous les cas, la formation est dispensée sous forme d'un tronc commun d'enseignement général, suivi d'options variables selon les centres de formation. En Bretagne, par exemple, on insiste davantage sur la polyculture et l'élevage tandis que dans le Vaucluse, on retient le maraîchage, l'arboriculture et la viticulture. Au CFPPA de Carpentras, la formation dure quatre mois et aborde à la fois les techniques de production et de commercialisation.A l'école d'agrobiologie de Beaujeu (Rhône), la formation dure cinq mois au centre et il faut effectuer un stage d'un mois minimum. Le programme d'enseignement est global puisqu'il comprend aussi bien les productions animales que végétales, des éléments de nutrition, les modalités de la reconversion, l'étude des sols... A noter également que ce centre propose des formations en biodynamie, de même que le CFPPA d'Obernai en Alsace.Pour tous ceux qui travaillent déjà, soit en tant que salariés, soit en tant qu'exploitants, il existe des stages de quelques jours entièrement consacrés à la viticulture. Pour les vignerons, le Civam Bio de l'Hérault propose un stage d'aide à la décision. ' On détaille le choix stratégique de la culture biologique en évoquant les changements que cela va entraîner sur l'exploitation, la valorisation qu'on peut en attendre..., explique Jacques Rousseau, l'animateur du stage. Pour les salariés, on aborde des thèmes très précis comme le travail du sol, le réglage du pulvérisateur et la reconnaissance des maladies, en insistant sur l'importance de la prévention. 'Jacques Rousseau intervient aussi dans des stages organisés par des chambres d'agriculture ou des groupements d'autres départements. ' J'aborde principalement les aspects techniques de la viticulture biologique, explique-t-il. La réglementation, elle, n'est pas spécifique à la viticulture et ce thème est en général traité par des techniciens en agriculture biologique locaux. ' Le Groupe des jeunes professionnels de la vigne (GJPV) proposait cette année pour la première fois une approche de la culture biologique. Jacques Rousseau intervenait sur la technique et André Lefèvre, directeur de Bio-Bourgogne-Sédarb, sur l'aspect réglementaire, l'organisation de la filière... La réflexion s'est ici appuyée sur des cas concrets de vignerons en culture biologique ou en conversion avec visites et dégustations.Civam Bio Hérault (Jacques Rousseau), Mas de Saporta, 34970 Lattes. Tél. : 04.67.92.25.21. Fax : 04.67.20.88.73.Formabio (Jean-Marie Morin), CFPPA, BP 25, 35650 Le Rheu. Tél. : 02.99.60.87.77. Fax : 02.99.60.80.69.Ecole d'agrobiologie (Suzanne Michon), 69430 Beaujeu. Tél. : 04.74.69.24.82. Fax : 04.74.69.25.56.CFPPA, 84200 Carpentras. Tél. : 04.90.60.80.90. Fax : 04.90.60.93.78.CFPPA, 44, boulevard de l'Europe, 67210 Obernai. Tél. : 03.88.49.99.29. Fax : 03.88.49.99.28.GJPV, 24 bis, rue du lieutenant-Dupuis, 21200 Beaune. Tél. : 03.80.22.05.12. Fax : 03.80.24.05.57.