L'observatoire économique et social de la Mutualité sociale agricole indique que 12 860 chefs d'exploitation, âgés de 18 à 40 ans, se sont installés en 1996. Ces exploitants ont bénéficié ou non des aides à l'installation. Chaque année, le nombre d'installations diminue lentement. Des chiffres qui demeurent inquiétants, et ce malgré la signature d'une charte pour l'installation des jeunes en agriculture il y a deux ans. Entre 1995 et 1996, la baisse est de 2 % pour l'ensemble des installations, aidées ou non. En revanche, le nombre d'installations aidées est en augmentation de 7 % par rapport à 1995. La baisse des installations touche principalement les régions de grande culture (Picardie, Champagne-Ardenne).71 % des nouveaux installés sont des hommes, d'un âge moyen de 28 ans. Les femmes, elles, s'installent légèrement plus tard (à 32 ans en moyenne). Enfin, 57 % s'installent sous forme individuelle. L'attrait des formes sociétaires se confirme avec les EARL en bonne place.Concernant les salariés agricoles, après de fortes années de baisse, leur nombre s'est stabilisé (il s'agit des salariés agricoles permanents n'appartenant pas à la famille des exploitants). Leur statut change : ils sont en effet plus jeunes (63 % ont moins de 35 ans) et plus qualifiés (un quart ont suivi un enseignement agricole de niveau secondaire). Mais leur situation est souvent plus précaire avec une proportion importante de temps partiel.
L'observatoire économique et social de la Mutualité sociale agricole indique que 12 860 chefs d'exploitation, âgés de 18 à 40 ans, se sont installés en 1996. Ces exploitants ont bénéficié ou non des aides à l'installation. Chaque année, le nombre d'installations diminue lentement. Des chiffres qui demeurent inquiétants, et ce malgré la signature d'une charte pour l'installation des jeunes en agriculture il y a deux ans. Entre 1995 et 1996, la baisse est de 2 % pour l'ensemble des installations, aidées ou non. En revanche, le nombre d'installations aidées est en augmentation de 7 % par rapport à 1995. La baisse des installations touche principalement les régions de grande culture (Picardie, Champagne-Ardenne).71 % des nouveaux installés sont des hommes, d'un âge moyen de 28 ans. Les femmes, elles, s'installent légèrement plus tard (à 32 ans en moyenne). Enfin, 57 % s'installent sous forme individuelle. L'attrait des formes sociétaires se confirme avec les EARL en bonne place.Concernant les salariés agricoles, après de fortes années de baisse, leur nombre s'est stabilisé (il s'agit des salariés agricoles permanents n'appartenant pas à la famille des exploitants). Leur statut change : ils sont en effet plus jeunes (63 % ont moins de 35 ans) et plus qualifiés (un quart ont suivi un enseignement agricole de niveau secondaire). Mais leur situation est souvent plus précaire avec une proportion importante de temps partiel.