Dans le triptyque syndicat Inao-interprofession, chacun doit rester à sa place, estime un proche du dossier. Ce n'est pas toujours le cas, même si le système est plutôt bien huilé. Le projet de la CNAOC précise ainsi : ' lorsqu'il n'existe pas d'organisation interprofessionnel (loi du 10 juillet 1975), l'organisme de défense et de gestion (le syndicat) peut également favoriser la promotion du produit, réguler sa mise en marché sous le contrôle de l'Etat, assurer le contrôle de la qualité '. Si les syndicats viticoles veulent une réforme pour être plus proches du terrain, c'est aussi le cas de l'Inao et des interprofessions. L'Institut souhaite responsabiliser davantage ses comités régionaux qui ne sont aujourd'hui que des chambres d'enregistrement (voir La Vigne de juin, page 21). Le but est de désengorger Paris mais aussi de ' mouiller ' les responsables locaux qui ne pourront plus se retrancher systématiquement derrière ' la sanction de la Capitale '. Encore une affaire de pouvoir. Du côté des interprofessions, il y a aussi des exemples. Celles de Bordeaux, Bergerac et Duras pourraient être amenés à se rapprocher pour coller aux réalités économiques. C'est le Conseil régional des vins d'Aquitaine (CRVA) existant depuis 1992 qui y travaille. ' Une seule interprofession pour toute l'Aquitaine, ce n'est pas idiot, commente un haut responsable local. Nous sommes les seuls grands vignobles français à ne pas être organisés régionalement. Nous mettons déjà certains moyens en commun mais le dossier va s'accélérer. ' A Bergerac, une grande partie des ventes s'opère via le négoce bordelais. A Duras, c'est le syndicat des négociants de Bordeaux qui siège en tant que collège ' négoce ' de l'interprofession... ' Mais nous resterons nous-mêmes ', assurent les non-bordelais.
Dans le triptyque syndicat Inao-interprofession, chacun doit rester à sa place, estime un proche du dossier. Ce n'est pas toujours le cas, même si le système est plutôt bien huilé. Le projet de la CNAOC précise ainsi : ' lorsqu'il n'existe pas d'organisation interprofessionnel (loi du 10 juillet 1975), l'organisme de défense et de gestion (le syndicat) peut également favoriser la promotion du produit, réguler sa mise en marché sous le contrôle de l'Etat, assurer le contrôle de la qualité '. Si les syndicats viticoles veulent une réforme pour être plus proches du terrain, c'est aussi le cas de l'Inao et des interprofessions. L'Institut souhaite responsabiliser davantage ses comités régionaux qui ne sont aujourd'hui que des chambres d'enregistrement (voir La Vigne de juin, page 21). Le but est de désengorger Paris mais aussi de ' mouiller ' les responsables locaux qui ne pourront plus se retrancher systématiquement derrière ' la sanction de la Capitale '. Encore une affaire de pouvoir. Du côté des interprofessions, il y a aussi des exemples. Celles de Bordeaux, Bergerac et Duras pourraient être amenés à se rapprocher pour coller aux réalités économiques. C'est le Conseil régional des vins d'Aquitaine (CRVA) existant depuis 1992 qui y travaille. ' Une seule interprofession pour toute l'Aquitaine, ce n'est pas idiot, commente un haut responsable local. Nous sommes les seuls grands vignobles français à ne pas être organisés régionalement. Nous mettons déjà certains moyens en commun mais le dossier va s'accélérer. ' A Bergerac, une grande partie des ventes s'opère via le négoce bordelais. A Duras, c'est le syndicat des négociants de Bordeaux qui siège en tant que collège ' négoce ' de l'interprofession... ' Mais nous resterons nous-mêmes ', assurent les non-bordelais.