ImprimerOn sait que les résidus de la floraison sont une nourriture de choix pour le botrytis. Le champignon s'en empare et y installe ses premières infections. On peut donc supposer améliorer l'état sanitaire des grappes en les nettoyant. Des chercheurs américains ont tenté l'expérience. En 1991, 1993 et 1994, entre la fin de la floraison et le début de la nouaison, ils ont soufflé de l'air sur les grappes pour évacuer étamines et capuchons floraux. Ils se sont servis d'un compresseur ou d'un ventilateur. A la récolte, les résultats sont irréguliers. Certains essais s'achèvent par une réduction importante de la pourriture grise. En 1993, l'incidence et la fréquence des attaques ont ainsi été diminuées par trois dans l'une des parcelles. Cependant, d'autres essais n'apportent rien. Les chercheurs signalent qu'il faut des vitesses d'air élevées pour déloger tous les débris floraux. Selon eux, l'irrégularité des résultats ne permet pas de recommander la pratique qu'ils ont testée.
On sait que les résidus de la floraison sont une nourriture de choix pour le botrytis. Le champignon s'en empare et y installe ses premières infections. On peut donc supposer améliorer l'état sanitaire des grappes en les nettoyant. Des chercheurs américains ont tenté l'expérience. En 1991, 1993 et 1994, entre la fin de la floraison et le début de la nouaison, ils ont soufflé de l'air sur les grappes pour évacuer étamines et capuchons floraux. Ils se sont servis d'un compresseur ou d'un ventilateur. A la récolte, les résultats sont irréguliers. Certains essais s'achèvent par une réduction importante de la pourriture grise. En 1993, l'incidence et la fréquence des attaques ont ainsi été diminuées par trois dans l'une des parcelles. Cependant, d'autres essais n'apportent rien. Les chercheurs signalent qu'il faut des vitesses d'air élevées pour déloger tous les débris floraux. Selon eux, l'irrégularité des résultats ne permet pas de recommander la pratique qu'ils ont testée.