Le 25 mars 1997, la liste des traitements oenologiques autorisés s'allongeait avec l'électrodialyse. Les conditions d'emploi de cette pratique viennent d'être publiées au Journal officiel des Communautés européennes du 21 octobre 1997 (règlement 2053/97) et, surprise, ce traitement, assurant la stabilité tartrique, n'est possible que sur les vins de table. On peut lire dans le texte officiel : '... eu égard aux éléments techniques disponibles à ce stade, il n'est pas possible d'établir définitivement les conséquences de ce nouveau traitement sur les caractéristiques qualitatives particulières des VQPRD, notamment en ce qui concerne leur typicité (...), il y a lieu de ne pas permettre son usage dans l'immédiat pour l'élaboration des VQPRD'. L'usage de l'électrodialyse pour les appellations d'origine n'est donc possible que dans le cadre expérimental, sous contrôle des organes officiels. Dans deux ans, la Commission, aux regards des nouveaux résultats, se prononcera définitivement. Pourtant, cette technologie a déjà fait ses preuves. De plus, le processus est bien encadré. Les raisons techniques semblent donc ne pas avoir motivé cette limitation aux vins de table. Ce processus venant concurrencer le traitement par le froid, les Allemands ne le verraient pas d'un bon oeil, les Italiens non plus. L'histoire de l'électrodialyse n'a donc pas fini de s'allonger...
Le 25 mars 1997, la liste des traitements oenologiques autorisés s'allongeait avec l'électrodialyse. Les conditions d'emploi de cette pratique viennent d'être publiées au Journal officiel des Communautés européennes du 21 octobre 1997 (règlement 2053/97) et, surprise, ce traitement, assurant la stabilité tartrique, n'est possible que sur les vins de table. On peut lire dans le texte officiel : '... eu égard aux éléments techniques disponibles à ce stade, il n'est pas possible d'établir définitivement les conséquences de ce nouveau traitement sur les caractéristiques qualitatives particulières des VQPRD, notamment en ce qui concerne leur typicité (...), il y a lieu de ne pas permettre son usage dans l'immédiat pour l'élaboration des VQPRD'. L'usage de l'électrodialyse pour les appellations d'origine n'est donc possible que dans le cadre expérimental, sous contrôle des organes officiels. Dans deux ans, la Commission, aux regards des nouveaux résultats, se prononcera définitivement. Pourtant, cette technologie a déjà fait ses preuves. De plus, le processus est bien encadré. Les raisons techniques semblent donc ne pas avoir motivé cette limitation aux vins de table. Ce processus venant concurrencer le traitement par le froid, les Allemands ne le verraient pas d'un bon oeil, les Italiens non plus. L'histoire de l'électrodialyse n'a donc pas fini de s'allonger...