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Magister en Champagne

La vigne - n°82 - novembre 1997 - page 0

Le concept Magister a la particularité d'associer tous les acteurs de la viticulture champenoise : vignerons, prescripteurs, distributeurs et vinificateurs.

Le concept Magister a la particularité d'associer tous les acteurs de la viticulture champenoise : vignerons, prescripteurs, distributeurs et vinificateurs.

Le principe de la lutte raisonnée est le même en Champagne que partout ailleurs : il s'agit de mieux traiter en raisonnant les interventions selon la pression existante. La démarche contribue à limiter le risque de développement de souches résistantes de parasites et à prévenir la présence de résidus dans les vins. Dans certains cas, cela diminue également le nombre d'interventions par rapport à un schéma classique.La particularité de l'action champenoise est d'associer l'ensemble des acteurs de la filière viticole. Après deux années d'expérimentation pour démontrer le bien-fondé de la démarche, les différents partenaires ont créé en 1993 une structure juridique autonome : le Groupement d'intérêt économique (GIE) Magister-Champagne. Depuis, de nouveaux membres sont venus grossir les rangs.Dans le groupe des prescripteurs se trouvent l'interprofession, la Protection des végétaux et la Fédération départementale de protection des cultures. La Coopérative du syndicat général des vignerons (CSGV), la coopérative Quatre saisons et la Cave (Coopérative d'approvisionnement viticole d'Epernay) représentent les distributeurs. L'Union auboise regroupe les opérateurs de la fin de la filière chargés de l'élaboration, de la distribution, de la commercialisation... Les vignerons (récoltants-manipulants ou coopérateurs) et les maisons participent évidemment à l'action en tant qu'adhérents. Le bureau du GIE devrait s'ouvrir à eux dès 1998 afin d'associer les professionnels aux décisions de bureau.Le rôle des prescripteurs est évident : ce sont eux qui apportent l'appui technique, les conseils et la formation. La présence de la filière de la transformation dans le GIE s'explique par le lien qui existe entre la qualité de la matière première et celle du produit final. De plus, certains des adhérents des caves coopératives de l'Union auboise sont membres de Magister. Des discussions sont actuellement en cours à l'Union pour voir dans quelle mesure il serait possible d'accompagner financièrement les adhérents pour le surcoût que la participation à Magister peut générer.Les distributeurs membres du GIE ont un rôle de promotion de l'opération sur le terrain de manière à faire évoluer le réseau. Pour la CSGV qui participe à Magister depuis l'origine, ' les besoins des clients ont commencé à évoluer il y a quelques années avec, notamment, la nécessité de mieux gérer les problèmes d'environnement. Travailler en lutte raisonnée allait dans le sens de cette tendance, d'où notre participation à Magister '.Actuellement, le principal problème rencontré par Magister est d'ordre financier. Le coût réel de fonctionnement ne peut être totalement répercuté sur le coût des prestations proposées aux adhérents au risque de les décourager. En effet, le travail d'observation prend beaucoup de temps. Il faut donc embaucher des techniciens en contrats à durée déterminée pour six mois. Ce ne sont en général pas les mêmes chaque année. Une réflexion est en cours pour pérenniser ces postes sur toute l'année : six mois pour Magister (avril à septembre) et six mois en cave, par exemple.

Le principe de la lutte raisonnée est le même en Champagne que partout ailleurs : il s'agit de mieux traiter en raisonnant les interventions selon la pression existante. La démarche contribue à limiter le risque de développement de souches résistantes de parasites et à prévenir la présence de résidus dans les vins. Dans certains cas, cela diminue également le nombre d'interventions par rapport à un schéma classique.La particularité de l'action champenoise est d'associer l'ensemble des acteurs de la filière viticole. Après deux années d'expérimentation pour démontrer le bien-fondé de la démarche, les différents partenaires ont créé en 1993 une structure juridique autonome : le Groupement d'intérêt économique (GIE) Magister-Champagne. Depuis, de nouveaux membres sont venus grossir les rangs.Dans le groupe des prescripteurs se trouvent l'interprofession, la Protection des végétaux et la Fédération départementale de protection des cultures. La Coopérative du syndicat général des vignerons (CSGV), la coopérative Quatre saisons et la Cave (Coopérative d'approvisionnement viticole d'Epernay) représentent les distributeurs. L'Union auboise regroupe les opérateurs de la fin de la filière chargés de l'élaboration, de la distribution, de la commercialisation... Les vignerons (récoltants-manipulants ou coopérateurs) et les maisons participent évidemment à l'action en tant qu'adhérents. Le bureau du GIE devrait s'ouvrir à eux dès 1998 afin d'associer les professionnels aux décisions de bureau.Le rôle des prescripteurs est évident : ce sont eux qui apportent l'appui technique, les conseils et la formation. La présence de la filière de la transformation dans le GIE s'explique par le lien qui existe entre la qualité de la matière première et celle du produit final. De plus, certains des adhérents des caves coopératives de l'Union auboise sont membres de Magister. Des discussions sont actuellement en cours à l'Union pour voir dans quelle mesure il serait possible d'accompagner financièrement les adhérents pour le surcoût que la participation à Magister peut générer.Les distributeurs membres du GIE ont un rôle de promotion de l'opération sur le terrain de manière à faire évoluer le réseau. Pour la CSGV qui participe à Magister depuis l'origine, ' les besoins des clients ont commencé à évoluer il y a quelques années avec, notamment, la nécessité de mieux gérer les problèmes d'environnement. Travailler en lutte raisonnée allait dans le sens de cette tendance, d'où notre participation à Magister '.Actuellement, le principal problème rencontré par Magister est d'ordre financier. Le coût réel de fonctionnement ne peut être totalement répercuté sur le coût des prestations proposées aux adhérents au risque de les décourager. En effet, le travail d'observation prend beaucoup de temps. Il faut donc embaucher des techniciens en contrats à durée déterminée pour six mois. Ce ne sont en général pas les mêmes chaque année. Une réflexion est en cours pour pérenniser ces postes sur toute l'année : six mois pour Magister (avril à septembre) et six mois en cave, par exemple.

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