Petit à petit, l'idée fait son chemin : il y a des déperditions dans la recherche vitivinicole en France, tant sur le plan national que régional. Plusieurs vignobles cherchent à regrouper leurs compétences : on l'a vu en côtes du Rhône (Institut rhodanien), en Champagne... C'est maintenant le tour de la Bourgogne. Le 16 octobre a ainsi été inauguré le Centre interprofessionnel technique des vins de Bourgogne (CITVB), à Beaune (Côte-d'Or). Dans un ensemble de 3 500 m², sont regroupées les équipes techniques du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne), de l'Institut technique de la vigne et du vin (ITV) et de l'Association technique viticole de Bourgogne (ATVB). Dix-sept personnes y sont employées dont six ingénieurs et sept oenologues. L'effectif doublera en période de forte activité, via des intérimaires et des stagiaires. Les axes de recherche en viticulture et en oenologie sont nombreux : sélection clonale, lutte biologique, fermentations, élevage en fûts... Laboratoires, caves pour les microvinifications, salle de dégustation... Tout est fonctionnel et flambant neuf. Le centre est déjà en service depuis plusieurs mois. Le tout a nécessité un investissement de 17 millions de francs : 6,5 MF pour acquérir le bâtiment (un ancien négoce de vin) et 11 MF pour l'aménager. C'est l'interprofession qui a surtout mis la main au portefeuille avec 13,4 MF, suivie par les collectivités locales (3 MF), l'Onivins (0,8 MF) et l'EDF (0,3 MF).C'est le ministre de l'Agriculture, Louis Le Pensec, qui a coupé le ruban, un Breton qui se rendait, pour la première fois, à Beaune. Auparavant, il s'était réuni avec une délégation de professionnels qui lui ont exposé les préoccupations de notre filière. Notamment la réforme de l'Organisation commune du marché (OCM) qui se profile pour 1998. Le ministre s'est déclaré peu pressé sur ce dossier. Les professionnels souhaitent, en temps voulu, une reconnaissance franche du rôle des interprofessions. Dans le cadre de la préparation de la loi d'orientation agricole, ils demandent également la reconnaissance de la spécificité des syndicats d'appellations (voir notre dossier de septembre). Le ministre s'est montré ' réceptif '. D'autres thèmes : le soutien du budget de la Sopexa, une plus grande cohérence dans les contrôles effectués par les douanes et les fraudes... ont également été soulevés. Sur l'ensemble, le ministre s'est engagé à donner une réponse sous un mois.
Petit à petit, l'idée fait son chemin : il y a des déperditions dans la recherche vitivinicole en France, tant sur le plan national que régional. Plusieurs vignobles cherchent à regrouper leurs compétences : on l'a vu en côtes du Rhône (Institut rhodanien), en Champagne... C'est maintenant le tour de la Bourgogne. Le 16 octobre a ainsi été inauguré le Centre interprofessionnel technique des vins de Bourgogne (CITVB), à Beaune (Côte-d'Or). Dans un ensemble de 3 500 m², sont regroupées les équipes techniques du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne), de l'Institut technique de la vigne et du vin (ITV) et de l'Association technique viticole de Bourgogne (ATVB). Dix-sept personnes y sont employées dont six ingénieurs et sept oenologues. L'effectif doublera en période de forte activité, via des intérimaires et des stagiaires. Les axes de recherche en viticulture et en oenologie sont nombreux : sélection clonale, lutte biologique, fermentations, élevage en fûts... Laboratoires, caves pour les microvinifications, salle de dégustation... Tout est fonctionnel et flambant neuf. Le centre est déjà en service depuis plusieurs mois. Le tout a nécessité un investissement de 17 millions de francs : 6,5 MF pour acquérir le bâtiment (un ancien négoce de vin) et 11 MF pour l'aménager. C'est l'interprofession qui a surtout mis la main au portefeuille avec 13,4 MF, suivie par les collectivités locales (3 MF), l'Onivins (0,8 MF) et l'EDF (0,3 MF).C'est le ministre de l'Agriculture, Louis Le Pensec, qui a coupé le ruban, un Breton qui se rendait, pour la première fois, à Beaune. Auparavant, il s'était réuni avec une délégation de professionnels qui lui ont exposé les préoccupations de notre filière. Notamment la réforme de l'Organisation commune du marché (OCM) qui se profile pour 1998. Le ministre s'est déclaré peu pressé sur ce dossier. Les professionnels souhaitent, en temps voulu, une reconnaissance franche du rôle des interprofessions. Dans le cadre de la préparation de la loi d'orientation agricole, ils demandent également la reconnaissance de la spécificité des syndicats d'appellations (voir notre dossier de septembre). Le ministre s'est montré ' réceptif '. D'autres thèmes : le soutien du budget de la Sopexa, une plus grande cohérence dans les contrôles effectués par les douanes et les fraudes... ont également été soulevés. Sur l'ensemble, le ministre s'est engagé à donner une réponse sous un mois.