Retour

imprimer l'article Imprimer

archiveXML - 1997

Bilan de la campagne 1996-1997

La vigne - n°82 - novembre 1997 - page 0

Le bilan de la campagne 1996-1997 est assez contrasté. Tous les vins détaillés ci-contre n'ont pas connu le même sort lors de ces douze derniers mois. Globalement - ce n'est pas vraiment une surprise - les rouges affichent des chiffres plus réconfortants que les blancs et les rosés.Lors de la campagne 1995-1996, on dénombrait autant de hausses de prix que de baisses. Le bilan est nettement moins favorable aux blancs pour cette campagne : 43 vins affichent une baisse du prix de l'hectolitre contre 27 progressions. En revanche, les volumes échangés en vrac ont progressé lors de la dernière campagne : 38 vins blancs ont vu leurs volumes de vrac progresser contre 26 baisses. Cette progression n'est pas nécessairement un indicateur de bonne santé des vins. Certes, il est réconfortant de voir les vins trouver acquéreur mais souvent, le prix est sous-évalué. De plus, si les prix étaient plus intéressants, les vignerons privilégieraient peut-être la vente en bouteilles. L'augmentation des ventes en vrac traduit parfois un besoin de trésorerie.Les vins de Bourgogne ont connu une évolution positive en termes de prix, à l'exception du bourgogne aligoté (- 15,1 %) et, dans une moindre mesure, du chablis (- 3,4 %) et du mâcon-villages (- 2,1 %).Le bilan est également positif pour les vins d'Alsace. Seuls, le sylvaner (- 7,8 %) et l'edelzwicker (- 6 %) ont vu leurs cours chuter lors de la dernière campagne.Du côté de Bordeaux, la campagne fut morose. Sur les 10 vins détaillés dans le tableau, seuls 3 affichent une évolution de prix positive : sainte-croix-du-mont (+ 2,6 %), premières-côtes-de-bordeaux blanc (+ 5,2 %) et côtes-de-blaye blanc (+ 5,2 %).Les prix des vins nantais ont tous chuté lors de la dernière campagne, conformément à la politique fixée par l'interprofession. La réduction des stocks constitue le principal objectif du muscadet et du gros plant. Or, la progression des volumes de vin en crise s'accompagne obligatoirement d'une baisse des prix. Celle-ci peut atteindre - 23,5 % pour le muscadet-sèvre-et-maine, - 24,7 % pour le muscadet. Les volumes échangés (en vrac) ont, eux, progressé de façon significative : respectivement + 31,8 % et + 13,3 %.Quant aux vins de table, le bilan est négatif, tant pour les prix que pour les volumes échangés.Sur les 28 prix de vins rosés, 13 sont en hausse et 15 chutent. En volumes échangés en vrac, 16 vins rosés sont en baisse contre 11 progressions. Le bilan est donc mitigé, voire négatif. Une région parvient à tirer son épingle du jeu : l'Anjou. Le rosé-d'anjou et le cabernet-d'anjou voient leurs prix augmenter respectivement de 5,3 % et 6,8 %. Ces progressions sont significatives car elles s'opèrent sur des volumes très importants (125 520 et 98 591 hl). Le rosé-de-loire se maintient à 533 F/hl. Les rosés du Sud-Est, en revanche, ont souffert lors de la dernière campagne. Le cours des côtes-de-provence a baissé de 6,9 %, les échanges ayant chuté de 6,5 %. Bilan plus sévère pour le côtes-du-rhône rosé : - 9,6 % en prix, - 20,5 % en volume.Pour les vins de pays, certains affichent des hausses de prix, comme le VDP du Var, alors que d'autres, majoritaires, sont plutôt à la baisse : VDP de l'Hérault, des Pyrénées-Orientales, jardin de la France, etc.Sur les 93 rouges répertoriés, 43 vins affichent des prix en progression contre 47 en diminution, 3 étant stables. Le bilan des échanges est plus tranché : 65 vins sont en progression contre 26 à la baisse.Parmi les vins en progression, les bordeaux occupent logiquement le devant de la scène, notamment en termes de prix : + 29 % pour le pomerol, + 16,1 % pour le saint-émilion, + 12,8 % pour le haut-médoc, + 12,7 % pour le bordeaux supérieur, etc. Du côté des volumes, la tendance est la même : + 27,6 % pour les graves rouges, + 21,9 % pour les côtes-de-castillon, + 18,7 % pour le margaux, etc.Les bourgognes, de leur côté, affichent la stabilité des prix avec de petites variations, exceptés pour le mâcon supérieur (- 14,6 %) et le bourgogne passe-tout-grain (- 6,5 %). En ce qui concerne les volumes, les variations sont souvent plus significatives.Un peu plus au sud, dans la vallée du Rhône, les vins peuvent être répartis en deux groupes : ceux dont les prix augmentent, c'est-à-dire les vins dont le prix est supérieur à 1 270 F/hl, et les autres (excepté les costières-de-nîmes). Le prix du côtes-du-rhône rouge baisse en effet de 11,6 %.Les vins de pays affichent presque tous une baisse de prix mais les échanges en vrac progressent.

Le bilan de la campagne 1996-1997 est assez contrasté. Tous les vins détaillés ci-contre n'ont pas connu le même sort lors de ces douze derniers mois. Globalement - ce n'est pas vraiment une surprise - les rouges affichent des chiffres plus réconfortants que les blancs et les rosés.Lors de la campagne 1995-1996, on dénombrait autant de hausses de prix que de baisses. Le bilan est nettement moins favorable aux blancs pour cette campagne : 43 vins affichent une baisse du prix de l'hectolitre contre 27 progressions. En revanche, les volumes échangés en vrac ont progressé lors de la dernière campagne : 38 vins blancs ont vu leurs volumes de vrac progresser contre 26 baisses. Cette progression n'est pas nécessairement un indicateur de bonne santé des vins. Certes, il est réconfortant de voir les vins trouver acquéreur mais souvent, le prix est sous-évalué. De plus, si les prix étaient plus intéressants, les vignerons privilégieraient peut-être la vente en bouteilles. L'augmentation des ventes en vrac traduit parfois un besoin de trésorerie.Les vins de Bourgogne ont connu une évolution positive en termes de prix, à l'exception du bourgogne aligoté (- 15,1 %) et, dans une moindre mesure, du chablis (- 3,4 %) et du mâcon-villages (- 2,1 %).Le bilan est également positif pour les vins d'Alsace. Seuls, le sylvaner (- 7,8 %) et l'edelzwicker (- 6 %) ont vu leurs cours chuter lors de la dernière campagne.Du côté de Bordeaux, la campagne fut morose. Sur les 10 vins détaillés dans le tableau, seuls 3 affichent une évolution de prix positive : sainte-croix-du-mont (+ 2,6 %), premières-côtes-de-bordeaux blanc (+ 5,2 %) et côtes-de-blaye blanc (+ 5,2 %).Les prix des vins nantais ont tous chuté lors de la dernière campagne, conformément à la politique fixée par l'interprofession. La réduction des stocks constitue le principal objectif du muscadet et du gros plant. Or, la progression des volumes de vin en crise s'accompagne obligatoirement d'une baisse des prix. Celle-ci peut atteindre - 23,5 % pour le muscadet-sèvre-et-maine, - 24,7 % pour le muscadet. Les volumes échangés (en vrac) ont, eux, progressé de façon significative : respectivement + 31,8 % et + 13,3 %.Quant aux vins de table, le bilan est négatif, tant pour les prix que pour les volumes échangés.Sur les 28 prix de vins rosés, 13 sont en hausse et 15 chutent. En volumes échangés en vrac, 16 vins rosés sont en baisse contre 11 progressions. Le bilan est donc mitigé, voire négatif. Une région parvient à tirer son épingle du jeu : l'Anjou. Le rosé-d'anjou et le cabernet-d'anjou voient leurs prix augmenter respectivement de 5,3 % et 6,8 %. Ces progressions sont significatives car elles s'opèrent sur des volumes très importants (125 520 et 98 591 hl). Le rosé-de-loire se maintient à 533 F/hl. Les rosés du Sud-Est, en revanche, ont souffert lors de la dernière campagne. Le cours des côtes-de-provence a baissé de 6,9 %, les échanges ayant chuté de 6,5 %. Bilan plus sévère pour le côtes-du-rhône rosé : - 9,6 % en prix, - 20,5 % en volume.Pour les vins de pays, certains affichent des hausses de prix, comme le VDP du Var, alors que d'autres, majoritaires, sont plutôt à la baisse : VDP de l'Hérault, des Pyrénées-Orientales, jardin de la France, etc.Sur les 93 rouges répertoriés, 43 vins affichent des prix en progression contre 47 en diminution, 3 étant stables. Le bilan des échanges est plus tranché : 65 vins sont en progression contre 26 à la baisse.Parmi les vins en progression, les bordeaux occupent logiquement le devant de la scène, notamment en termes de prix : + 29 % pour le pomerol, + 16,1 % pour le saint-émilion, + 12,8 % pour le haut-médoc, + 12,7 % pour le bordeaux supérieur, etc. Du côté des volumes, la tendance est la même : + 27,6 % pour les graves rouges, + 21,9 % pour les côtes-de-castillon, + 18,7 % pour le margaux, etc.Les bourgognes, de leur côté, affichent la stabilité des prix avec de petites variations, exceptés pour le mâcon supérieur (- 14,6 %) et le bourgogne passe-tout-grain (- 6,5 %). En ce qui concerne les volumes, les variations sont souvent plus significatives.Un peu plus au sud, dans la vallée du Rhône, les vins peuvent être répartis en deux groupes : ceux dont les prix augmentent, c'est-à-dire les vins dont le prix est supérieur à 1 270 F/hl, et les autres (excepté les costières-de-nîmes). Le prix du côtes-du-rhône rouge baisse en effet de 11,6 %.Les vins de pays affichent presque tous une baisse de prix mais les échanges en vrac progressent.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :