Par souci pédagogique et pour perpétuer la tradition du travail de la vigne et de l'élevage du vin auprès des jeunes, les dignitaires d'une commanderie vineuse et gastronomique décident de planter l'unique vignoble de Blois.
Par souci pédagogique et pour perpétuer la tradition du travail de la vigne et de l'élevage du vin auprès des jeunes, les dignitaires d'une commanderie vineuse et gastronomique décident de planter l'unique vignoble de Blois.
Blois, ville royale accrochée à son fleuve, la Loire, possédait au temps de François 1er, des coteaux situés aux lieux-dits des Grouëts, qui étaient couverts de vignes. Le vin issu de ce vignoble alimentait les tables du roi. Les siècles passent puis c'est l'arrivée du phylloxéra vers la deuxième moitié du XIXe siècle qui affecte fortement le vignoble français et particulièrement celui du Loir-et-Cher.Il y a un peu plus de six mois, la ville royale ne possédait plus aucune vigne mais c'était sans compter sur la volonté d'un homme, pour redonner à Blois ce qu'elle possédait autrefois. Jacques Weber, grand maître de la Commanderie des gastronomes des châteaux de la vallée de la Loire et du Loir, très attaché à la ville, décide de faire revivre cette tradition viticole ancestrale. Un conseiller municipal rappelle ' qu'un terrain a pu être trouvé et planté après bien des difficultés '. En effet, les démarches administratives pour planter une vigne ne sont pas simples... les vignerons le savent bien. La collaboration de l'Onivins d'Angers et du service de la viticulture du Loir-et-Cher ont contribué à ce que des droits de plantation soient octroyés, à titre expérimental.Lors de la récente inauguration officielle de ce vignoble, dans son allocution, Jack Lang, député-maire de Blois, parlait de ' 1 650 pieds plantés sur une parcelle qui avait été exploitée avant que le phylloxéra ne la frappe. Grâce à la Commanderie, la ville de Blois aura donc à nouveau sa vigne '. Maintenant, c'est chose faite, Blois vient de retrouver son vignoble d'antan mais dans des proportions bien moindres! Sur une superficie exploitable de 6 121 m², des analyses de sols ont été réalisées. Une fois les résultats pédologiques connus, ce sont douze rangées composées de 1 650 pieds de gamay noir à jus blanc, âgés d'un an, qui ont été plantés le 2 juin 1997.Il a été fait appel à des vignerons du Loir-et-Cher et aux élèves du lycée viticole d'Amboise (Indre-et-Loire) pour installer ces jeunes plants. Tout au long de l'année, ce seront ces mêmes personnes qui effectueront bénévolement tous les travaux d'entretien et de conduite de la vigne. Le bail d'exploitation, passé entre la ville de Blois et la Commanderie, mentionne qu'il ne pourra être ' jamais fait de demande de subvention d'arrachage de la vigne '. La démarche est éducative puisqu'elle répond à la nécessité de perpétuer auprès des scolaires de Blois, la tradition du travail de la vigne et de l'élevage du vin. Les enseignants de Blois et tous ceux du Loir-et-Cher peuvent désormais amener leurs classes à venir découvrir ce qui fait vivre le métier de vigneron. Comme le souligne Jacques Weber, ' cette vigne ne peut prétendre à une appellation d'origine mais notre souci est de contribuer à une meilleure connaissance de l'activité viticole auprès de la jeunesse. Ici, les jeunes ne trouvent pas d'endroit pour apprendre le métier et ce vignoble doit servir à leur éducation '.Un autre symbole, très évocateur de la région du Val de Loire, se rattache à ce vignoble, en l'occurrence celui que chacun des rangs porte le nom d'un des châteaux de la région. Sans oublier que chaque plant de vigne a reçu le soutien et le nom d'un parrain. Les premiers raisins ne seront récoltés qu'en l'an 2000. On parle de 2 000 bouteilles! D'ici là, il est programmé d'acquérir prochainement quelques cuves pour effectuer la vinification de ces futures récoltes.Chaque millésime portera le nom d'une cuvée. Ainsi Blois pourra-t-il offrir à ses hôtes des bouteilles de vin de la ville, tout comme la Commanderie et les parrains de chaque plant le feront pour le renom de la cité. L'engagement a été pris de ne jamais commercialiser le vin de cette vigne.
Blois, ville royale accrochée à son fleuve, la Loire, possédait au temps de François 1er, des coteaux situés aux lieux-dits des Grouëts, qui étaient couverts de vignes. Le vin issu de ce vignoble alimentait les tables du roi. Les siècles passent puis c'est l'arrivée du phylloxéra vers la deuxième moitié du XIXe siècle qui affecte fortement le vignoble français et particulièrement celui du Loir-et-Cher.Il y a un peu plus de six mois, la ville royale ne possédait plus aucune vigne mais c'était sans compter sur la volonté d'un homme, pour redonner à Blois ce qu'elle possédait autrefois. Jacques Weber, grand maître de la Commanderie des gastronomes des châteaux de la vallée de la Loire et du Loir, très attaché à la ville, décide de faire revivre cette tradition viticole ancestrale. Un conseiller municipal rappelle ' qu'un terrain a pu être trouvé et planté après bien des difficultés '. En effet, les démarches administratives pour planter une vigne ne sont pas simples... les vignerons le savent bien. La collaboration de l'Onivins d'Angers et du service de la viticulture du Loir-et-Cher ont contribué à ce que des droits de plantation soient octroyés, à titre expérimental.Lors de la récente inauguration officielle de ce vignoble, dans son allocution, Jack Lang, député-maire de Blois, parlait de ' 1 650 pieds plantés sur une parcelle qui avait été exploitée avant que le phylloxéra ne la frappe. Grâce à la Commanderie, la ville de Blois aura donc à nouveau sa vigne '. Maintenant, c'est chose faite, Blois vient de retrouver son vignoble d'antan mais dans des proportions bien moindres! Sur une superficie exploitable de 6 121 m², des analyses de sols ont été réalisées. Une fois les résultats pédologiques connus, ce sont douze rangées composées de 1 650 pieds de gamay noir à jus blanc, âgés d'un an, qui ont été plantés le 2 juin 1997.Il a été fait appel à des vignerons du Loir-et-Cher et aux élèves du lycée viticole d'Amboise (Indre-et-Loire) pour installer ces jeunes plants. Tout au long de l'année, ce seront ces mêmes personnes qui effectueront bénévolement tous les travaux d'entretien et de conduite de la vigne. Le bail d'exploitation, passé entre la ville de Blois et la Commanderie, mentionne qu'il ne pourra être ' jamais fait de demande de subvention d'arrachage de la vigne '. La démarche est éducative puisqu'elle répond à la nécessité de perpétuer auprès des scolaires de Blois, la tradition du travail de la vigne et de l'élevage du vin. Les enseignants de Blois et tous ceux du Loir-et-Cher peuvent désormais amener leurs classes à venir découvrir ce qui fait vivre le métier de vigneron. Comme le souligne Jacques Weber, ' cette vigne ne peut prétendre à une appellation d'origine mais notre souci est de contribuer à une meilleure connaissance de l'activité viticole auprès de la jeunesse. Ici, les jeunes ne trouvent pas d'endroit pour apprendre le métier et ce vignoble doit servir à leur éducation '.Un autre symbole, très évocateur de la région du Val de Loire, se rattache à ce vignoble, en l'occurrence celui que chacun des rangs porte le nom d'un des châteaux de la région. Sans oublier que chaque plant de vigne a reçu le soutien et le nom d'un parrain. Les premiers raisins ne seront récoltés qu'en l'an 2000. On parle de 2 000 bouteilles! D'ici là, il est programmé d'acquérir prochainement quelques cuves pour effectuer la vinification de ces futures récoltes.Chaque millésime portera le nom d'une cuvée. Ainsi Blois pourra-t-il offrir à ses hôtes des bouteilles de vin de la ville, tout comme la Commanderie et les parrains de chaque plant le feront pour le renom de la cité. L'engagement a été pris de ne jamais commercialiser le vin de cette vigne.