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Les maladies se succèdent, la maturation tarde : une saison éprouvante

La vigne - n°84 - janvier 1998 - page 0

Le débourrement a commencé très tôt. La vigne s'exposait ainsi au gel. En effet, entre les 17 et 24 avril, dans plusieurs régions, le thermomètre affichait des températures négatives. Le Sud-Est en a le plus souffert. Puis le temps est revenu au beau. Les vignes ont commencé à fleurir à des dates exceptionnellement précoces. Chacun faisait ses calculs, ajoutant 100 à 110 jours à la date de pleine floraison. Il fallait s'attendre à démarrer les vendanges de très bonne heure. Mais bizarrement, il fallut bien plus de temps aux raisins pour mûrir. En fin de floraison, un froid pluvieux s'installait sur la France. Les dernières grappes prenaient du retard, accentuant ainsi l'hétérogénéité des stades végétatifs observée depuis le début de la saison. Au moment de la récolte, l'étalement des niveaux de maturité allait sérieusement compliquer les contrôles de maturité. Mais les vignerons avaient dû affronter bien d'autres difficultés. Dès le début de saison, l'oïdium s'était manifesté avec virulence dans tout le sud de la France. Il n'allait plus lâcher prise. En fin de campagne, il fallait se rendre à l'évidence : les programmes n'étaient plus suffisamment performants. En juin, c'était le mildiou qui sévissait durement en Champagne et dans quelques secteurs de Bourgogne. En août, c'était au tour de la pourriture acide d'affoler bien des vignerons. Et pour corser le tout, les vignes préféraient alimenter leurs sarments plutôt que de faire mûrir leurs raisins. Heureusement, le temps exceptionnellement radieux de septembre et octobre nous a offert un happy end.

Le débourrement a commencé très tôt. La vigne s'exposait ainsi au gel. En effet, entre les 17 et 24 avril, dans plusieurs régions, le thermomètre affichait des températures négatives. Le Sud-Est en a le plus souffert. Puis le temps est revenu au beau. Les vignes ont commencé à fleurir à des dates exceptionnellement précoces. Chacun faisait ses calculs, ajoutant 100 à 110 jours à la date de pleine floraison. Il fallait s'attendre à démarrer les vendanges de très bonne heure. Mais bizarrement, il fallut bien plus de temps aux raisins pour mûrir. En fin de floraison, un froid pluvieux s'installait sur la France. Les dernières grappes prenaient du retard, accentuant ainsi l'hétérogénéité des stades végétatifs observée depuis le début de la saison. Au moment de la récolte, l'étalement des niveaux de maturité allait sérieusement compliquer les contrôles de maturité. Mais les vignerons avaient dû affronter bien d'autres difficultés. Dès le début de saison, l'oïdium s'était manifesté avec virulence dans tout le sud de la France. Il n'allait plus lâcher prise. En fin de campagne, il fallait se rendre à l'évidence : les programmes n'étaient plus suffisamment performants. En juin, c'était le mildiou qui sévissait durement en Champagne et dans quelques secteurs de Bourgogne. En août, c'était au tour de la pourriture acide d'affoler bien des vignerons. Et pour corser le tout, les vignes préféraient alimenter leurs sarments plutôt que de faire mûrir leurs raisins. Heureusement, le temps exceptionnellement radieux de septembre et octobre nous a offert un happy end.

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