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Le siège du Syndicat girondin veut attirer le grand public

La vigne - n°85 - février 1998 - page 0

Le plus grand Syndicat viticole de France (60 000 ha pour 7 500 adhérents), celui des bordeaux et bordeaux supérieurs, a investi 13 millions de francs pour agrandir son siège situé au coeur du vignoble. Grande nouveauté, ' Planète Bordeaux ', une espèce unique en Gironde destinée à faire connaître le vin au grand public.

Le plus grand Syndicat viticole de France (60 000 ha pour 7 500 adhérents), celui des bordeaux et bordeaux supérieurs, a investi 13 millions de francs pour agrandir son siège situé au coeur du vignoble. Grande nouveauté, ' Planète Bordeaux ', une espèce unique en Gironde destinée à faire connaître le vin au grand public.

On a voulu ouvrir cette maison aux visiteurs du monde entier, en faire un lieu incontournable quand on vient à Bordeaux. L'idée est de donner les premières bases sur la connaissance de nos vins, d'être pédagogique et ludique. ' En quelques mots, Jean-Louis Trocard, le président du Syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs, donne la philosophie du troisième agrandissement de la Maison de la qualité, à Beychac-et-Caillau, à 15 km de Bordeaux, sur la route de Libourne (nationale 89). Construite en 1979, elle avait déjà fait l'objet d'une première extension en 1986. L'inauguration de cette nouvelle entité a eu lieu le 30 janvier. Elle change même de nom pour devenir la Maison des vignerons : ' Le terme 'qualité' est abandonné car il est aujourd'hui galvaudé par tous ', commente-t-on...' Quand nous avons discuté avec les responsables de ce qu'ils attendaient de cette nouvelle maison, ce sont les notions de 'c?ur' et de 'lieu de rencontres' qui sont ressorties, explique l'un des architectes concepteurs du projet (TLR SARL d'architecture, à Bordeaux). D'où l'idée de la route circulaire autour de l'édifice et de planter, comme les rayons d'un cercle, des rangs de vigne (plus de 1 000 pieds de cépages locaux). L'envie que le lieu soit mieux repérer depuis la nationale toute proche était aussi présente dans l'esprit des producteurs, d'où cette flèche qui monte vers le ciel (voir photo) qui a rapidement plu. 'Au-delà des meilleures conditions de travail pour le personnel et de l'aménagement d'un lieu de réception pouvant accueillir 360 personnes, c'est la création d'un espace découverte, baptisé ' Planète Bordeaux ' qui fait l'originalité du site. A l'image de ce qu'a réalisé le producteur-négociant Georges Duboeuf, à Romanèche-Thorins dans le Beaujolais (voir La Vigne, novembre 1996, page 127), on trouve ici un produit touristique capable, à terme, de faire venir 50 000 personnes par an (contre 10 000 aujourd'hui). Concrètement, il s'agit de cinq espaces découverte qui se veulent pédagogiques et instructifs sur la manière de travailler la vigne et d'élaborer le vin.Ces six espaces, en accès libre-service (le prix d'entrée est à 20 F) et qui représentent un parcours circulaire (comme une barrique), ont été conçus par un artiste local, Eric le Collen (il a notamment travaillé sur le grand spectacle de la bataille de Castillon). Ils portent les noms de ' Terres et terroirs, vignes et paysages ' (7 minutes autour d'un diaporama sur quatre écrans); de ' Saisons de la vigne et du vigneron ', où est présenté un dessin animé mettant en scène un personnage, type marionnette, qui effectue au rythme des saisons les tâches du vigneron (7 minutes).Suit le troisième espace, ' De la propriété jusqu'au bout du monde ' : c'est la maquette d'une exploitation où l'on explique, par un jeu de lumière, le cheminement du raisin, de son arrivée au conquet jusqu'à à la mise en bouteille du vin, suivi de son expédition sur toute la planète (les bordeaux et bordeaux supérieurs sont vendus au rythme de quinze bouteilles à la seconde dans le monde!). Dans le quatrième espace, ' Du raisin au vin, les métamorphoses ', les concepteurs ont réalisé une passerelle au milieu de trois cuves de vinification en Inox. Pendant 6 minutes, on y explique (son et image) la transformation du raisin en vin.L'avant-dernier espace, ' L'espace des sens et des couleurs ', qui est à finaliser, représentera de manière plus classique des panneaux d'information sur les appellations locales et les différents matériaux (bouchon, verre, étiquette...) qui y sont rattachés. Enfin, comme dans tout parcours touchant au vin qui se respecte, cela se termine par un espace dégustation-cave-boutique.' Le but n'est pas de vendre du vin ici, même si 15 000 bouteilles sont parties l'an dernier et que ce chiffre peut être doublé à terme. On veut que les visiteurs, en sortant, soient motivés pour aller sur la propriété. Nous ne sommes qu'une plaque tournante ', explique un responsable.

On a voulu ouvrir cette maison aux visiteurs du monde entier, en faire un lieu incontournable quand on vient à Bordeaux. L'idée est de donner les premières bases sur la connaissance de nos vins, d'être pédagogique et ludique. ' En quelques mots, Jean-Louis Trocard, le président du Syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs, donne la philosophie du troisième agrandissement de la Maison de la qualité, à Beychac-et-Caillau, à 15 km de Bordeaux, sur la route de Libourne (nationale 89). Construite en 1979, elle avait déjà fait l'objet d'une première extension en 1986. L'inauguration de cette nouvelle entité a eu lieu le 30 janvier. Elle change même de nom pour devenir la Maison des vignerons : ' Le terme 'qualité' est abandonné car il est aujourd'hui galvaudé par tous ', commente-t-on...' Quand nous avons discuté avec les responsables de ce qu'ils attendaient de cette nouvelle maison, ce sont les notions de 'c?ur' et de 'lieu de rencontres' qui sont ressorties, explique l'un des architectes concepteurs du projet (TLR SARL d'architecture, à Bordeaux). D'où l'idée de la route circulaire autour de l'édifice et de planter, comme les rayons d'un cercle, des rangs de vigne (plus de 1 000 pieds de cépages locaux). L'envie que le lieu soit mieux repérer depuis la nationale toute proche était aussi présente dans l'esprit des producteurs, d'où cette flèche qui monte vers le ciel (voir photo) qui a rapidement plu. 'Au-delà des meilleures conditions de travail pour le personnel et de l'aménagement d'un lieu de réception pouvant accueillir 360 personnes, c'est la création d'un espace découverte, baptisé ' Planète Bordeaux ' qui fait l'originalité du site. A l'image de ce qu'a réalisé le producteur-négociant Georges Duboeuf, à Romanèche-Thorins dans le Beaujolais (voir La Vigne, novembre 1996, page 127), on trouve ici un produit touristique capable, à terme, de faire venir 50 000 personnes par an (contre 10 000 aujourd'hui). Concrètement, il s'agit de cinq espaces découverte qui se veulent pédagogiques et instructifs sur la manière de travailler la vigne et d'élaborer le vin.Ces six espaces, en accès libre-service (le prix d'entrée est à 20 F) et qui représentent un parcours circulaire (comme une barrique), ont été conçus par un artiste local, Eric le Collen (il a notamment travaillé sur le grand spectacle de la bataille de Castillon). Ils portent les noms de ' Terres et terroirs, vignes et paysages ' (7 minutes autour d'un diaporama sur quatre écrans); de ' Saisons de la vigne et du vigneron ', où est présenté un dessin animé mettant en scène un personnage, type marionnette, qui effectue au rythme des saisons les tâches du vigneron (7 minutes).Suit le troisième espace, ' De la propriété jusqu'au bout du monde ' : c'est la maquette d'une exploitation où l'on explique, par un jeu de lumière, le cheminement du raisin, de son arrivée au conquet jusqu'à à la mise en bouteille du vin, suivi de son expédition sur toute la planète (les bordeaux et bordeaux supérieurs sont vendus au rythme de quinze bouteilles à la seconde dans le monde!). Dans le quatrième espace, ' Du raisin au vin, les métamorphoses ', les concepteurs ont réalisé une passerelle au milieu de trois cuves de vinification en Inox. Pendant 6 minutes, on y explique (son et image) la transformation du raisin en vin.L'avant-dernier espace, ' L'espace des sens et des couleurs ', qui est à finaliser, représentera de manière plus classique des panneaux d'information sur les appellations locales et les différents matériaux (bouchon, verre, étiquette...) qui y sont rattachés. Enfin, comme dans tout parcours touchant au vin qui se respecte, cela se termine par un espace dégustation-cave-boutique.' Le but n'est pas de vendre du vin ici, même si 15 000 bouteilles sont parties l'an dernier et que ce chiffre peut être doublé à terme. On veut que les visiteurs, en sortant, soient motivés pour aller sur la propriété. Nous ne sommes qu'une plaque tournante ', explique un responsable.

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