Au vu des déclarations de récolte de 1997, 1 400 ha de vignes plantées en cépages blancs ont été perdus en Gironde, par rapport à l'année précédente, sur un total de 12 000 ha de blancs secs. C'est ce qu'ont annoncé les responsables des appellations Bordeaux et Bordeaux supérieurs lors de la présentation de leur bilan pour l'année 1997.' Ce ne sont pas les meilleures vignes qui sont arrachées. En fait, la crise des blancs aura aussi eu pour conséquence d'améliorer la qualité de ce qui est produit ', indique un responsable. D'autres, néanmoins, craignent de manquer de blanc de qualité à moyen terme. Si les premiers mois de la campagne sont bons pour les vins blancs de Bordeaux (on ne parle pas encore de la fin de la crise), les responsables admettent cependant que le revenu moyen par hectare est encore trop faible pour couvrir les frais.' Or, on ne peut pas travailler longtemps à prix coûtant... ' Pour les vins rouges, le bilan est évidemment bien meilleur (voir La Vigne de janvier 1998). A noter que contrairement à ce qui est souvent avancé, la crise financière asiatique n'inquiète pas outre mesure les responsables girondins : ' L'Asie a participé à notre croissance mais sans elle, on peut très bien réussir aussi. '
Au vu des déclarations de récolte de 1997, 1 400 ha de vignes plantées en cépages blancs ont été perdus en Gironde, par rapport à l'année précédente, sur un total de 12 000 ha de blancs secs. C'est ce qu'ont annoncé les responsables des appellations Bordeaux et Bordeaux supérieurs lors de la présentation de leur bilan pour l'année 1997.' Ce ne sont pas les meilleures vignes qui sont arrachées. En fait, la crise des blancs aura aussi eu pour conséquence d'améliorer la qualité de ce qui est produit ', indique un responsable. D'autres, néanmoins, craignent de manquer de blanc de qualité à moyen terme. Si les premiers mois de la campagne sont bons pour les vins blancs de Bordeaux (on ne parle pas encore de la fin de la crise), les responsables admettent cependant que le revenu moyen par hectare est encore trop faible pour couvrir les frais.' Or, on ne peut pas travailler longtemps à prix coûtant... ' Pour les vins rouges, le bilan est évidemment bien meilleur (voir La Vigne de janvier 1998). A noter que contrairement à ce qui est souvent avancé, la crise financière asiatique n'inquiète pas outre mesure les responsables girondins : ' L'Asie a participé à notre croissance mais sans elle, on peut très bien réussir aussi. '