Quand les affaires vont mal, les engrais sont l'un des premiers postes d'économie. La vigne supporte les impasses. Sur les sols qui ont de fortes capacités d'échange des cations (CEC) et qui ont bien été fertilisés, elles peuvent durer plusieurs saisons. En revanche, lorsque la CEC est faible, les réserves s'épuisent rapidement. On ne peut poursuivre longtemps sans risque de voir apparaître des carences. Il convient donc de connaître ce paramètre et le niveau des différents éléments minéraux avant de cesser les apports. Lorsque les affaires vont mieux, la fertilisation reprend. Lorsqu'elles sont excellentes, on ne peut résister à l'envie de bien nourrir ses vignes. Actuellement, la vogue est aux composts, aux engrais et aux amendements organiques. Or, la vigne apprécie les sols pauvres. Pour l'avoir oublié par le passé, bien des parcelles ont reçu trop de potasse. A la fin des années quatre-vingt, les conséquences de ces excès se sont traduites par une baisse de l'acidité des moûts, et, parfois, par des carences induites en magnésie. Comme le potassium migre peu, il reste encore bien des parcelles trop richement pourvues. L'enherbement permet d'y remédier car en s'installant, le gazon mobilise une partie de la potasse. C'est autant de moins pour la vigne. Ce phénomène explique que l'on ait pu voir une augmentation de l'acidité des moûts à la suite du semis d'un gazon.
Quand les affaires vont mal, les engrais sont l'un des premiers postes d'économie. La vigne supporte les impasses. Sur les sols qui ont de fortes capacités d'échange des cations (CEC) et qui ont bien été fertilisés, elles peuvent durer plusieurs saisons. En revanche, lorsque la CEC est faible, les réserves s'épuisent rapidement. On ne peut poursuivre longtemps sans risque de voir apparaître des carences. Il convient donc de connaître ce paramètre et le niveau des différents éléments minéraux avant de cesser les apports. Lorsque les affaires vont mieux, la fertilisation reprend. Lorsqu'elles sont excellentes, on ne peut résister à l'envie de bien nourrir ses vignes. Actuellement, la vogue est aux composts, aux engrais et aux amendements organiques. Or, la vigne apprécie les sols pauvres. Pour l'avoir oublié par le passé, bien des parcelles ont reçu trop de potasse. A la fin des années quatre-vingt, les conséquences de ces excès se sont traduites par une baisse de l'acidité des moûts, et, parfois, par des carences induites en magnésie. Comme le potassium migre peu, il reste encore bien des parcelles trop richement pourvues. L'enherbement permet d'y remédier car en s'installant, le gazon mobilise une partie de la potasse. C'est autant de moins pour la vigne. Ce phénomène explique que l'on ait pu voir une augmentation de l'acidité des moûts à la suite du semis d'un gazon.