La flash-détente a été un sujet souvent évoqué en janvier. Elle était le thème d'une réunion réunissant la DGAL (Direction générale de l'alimentation du ministère de l'Agriculture) et l'Inao. L'Institut n'est pas opposé à cette technique. Cependant, il souhaite s'assurer que ce mode d'extraction ne modifie pas la typicité des appellations. A priori, le directeur technique de l'Inao, Christian Béchet, voit deux dangers à son utilisation : une évolution trop rapide de la typicité et une dérive vers un usage correctif sur des vendanges insuffisamment colorées.La flash-détente, comme le rappelle d'ailleurs Christian Béchet, est autorisée puisqu'elle combine des traitements physiques et thermiques, eux-mêmes autorisés. Cependant, il a été décidé que dans les dossiers d'investissements déposés auprès du ministère de l'Agriculture, les investisseurs devront argumenter leur choix et expliquer comment cet outil s'intégrera dans la chaîne technologique, qu'ils montrent que leur démarche est réfléchie et qu'elle vise à valoriser la matière première. Les caves aidées financièrement devront ensuite produire des données comparatives entre vinifications traditionnelles et vinifications avec flash-détente pour que l'Inao puisse juger des incidences de cette technique. A l'initiative de la société Iméca DTF, une autre réunion s'est tenue le 28 janvier à Clermont-l'Hérault. Elle réunissait Christian Béchet, des chercheurs de l'Inra et quatre utilisateurs. Ces derniers ont souligné les gains en extrait sec, en anthocyanes ou en polyphénols apportés par la flash-détente. L'un d'eux a voulu apaiser les craintes de l'Inao sur l'usage correctif de cet outil : ' Il ne faut pas croire que cette technique permette de gommer les défauts d'une vendange altérée ou de gros rendements '. La maturité doit être suffisante pour obtenir de bons produits. Sinon, ' le retour de bâton est immédiat '.
La flash-détente a été un sujet souvent évoqué en janvier. Elle était le thème d'une réunion réunissant la DGAL (Direction générale de l'alimentation du ministère de l'Agriculture) et l'Inao. L'Institut n'est pas opposé à cette technique. Cependant, il souhaite s'assurer que ce mode d'extraction ne modifie pas la typicité des appellations. A priori, le directeur technique de l'Inao, Christian Béchet, voit deux dangers à son utilisation : une évolution trop rapide de la typicité et une dérive vers un usage correctif sur des vendanges insuffisamment colorées.La flash-détente, comme le rappelle d'ailleurs Christian Béchet, est autorisée puisqu'elle combine des traitements physiques et thermiques, eux-mêmes autorisés. Cependant, il a été décidé que dans les dossiers d'investissements déposés auprès du ministère de l'Agriculture, les investisseurs devront argumenter leur choix et expliquer comment cet outil s'intégrera dans la chaîne technologique, qu'ils montrent que leur démarche est réfléchie et qu'elle vise à valoriser la matière première. Les caves aidées financièrement devront ensuite produire des données comparatives entre vinifications traditionnelles et vinifications avec flash-détente pour que l'Inao puisse juger des incidences de cette technique. A l'initiative de la société Iméca DTF, une autre réunion s'est tenue le 28 janvier à Clermont-l'Hérault. Elle réunissait Christian Béchet, des chercheurs de l'Inra et quatre utilisateurs. Ces derniers ont souligné les gains en extrait sec, en anthocyanes ou en polyphénols apportés par la flash-détente. L'un d'eux a voulu apaiser les craintes de l'Inao sur l'usage correctif de cet outil : ' Il ne faut pas croire que cette technique permette de gommer les défauts d'une vendange altérée ou de gros rendements '. La maturité doit être suffisante pour obtenir de bons produits. Sinon, ' le retour de bâton est immédiat '.