Le salon angevin a réuni les trois abris de taille du marché. Un logiciel de gestion des effluents a obtenu le seul Sival d'or attribué à un matériel vitivinicole.
Le salon angevin a réuni les trois abris de taille du marché. Un logiciel de gestion des effluents a obtenu le seul Sival d'or attribué à un matériel vitivinicole.
L'un des intérêts d'un salon est de dévoiler de nouveaux matériels. Un autre est de réunir l'offre en un même lieu. Dans le cas des tracteurs ou des machines à vendanger, c'est classique. Dans le cas des abris de taille, c'est une première. Lors du dernier Sival, on pouvait ainsi comparer les trois modèles du marché.Ces appareils sont récents et rares. Selon les constructeurs, ils ne seraient pas plus d'une vingtaine à servir en France. Le plus simple n'a pas de moteur. Un prototype avait été présenté l'an dernier. Cette année, cet abri est en vente. Le tailleur le déplace lui-même. Lorsqu'il travaille, il se trouve face à la vigne. Avant d'avancer, il pivote sur son siège d'un quart de tour vers l'arrière et pousse l'abri avec ses jambes. Sur un terrain plat, la force musculaire est suffisante pour déplacer cette petite tente qui pèse moins de 40 kg. En revanche, pour gravir les pentes, il faut un moteur. Michel Humeau, le constructeur (Saint-Pierre-Montlimart, Maine-et-Loire) n'en fait pas mystère. Il prévoit d'en proposer un à partir de l'an prochain.D'ici là, on peut s'intéresser aux autres modèles. Au Scarabée de René Grosjean (Saint-Pierre-de-Lanques, Saône-et-Loire), par exemple. Cet artisan, connu en Bourgogne pour son épandeur de terre, a suspendu le siège de l'abri au bout d'une chaîne. Le tailleur peut ainsi s'approcher ou s'éloigner d'un cep à sa guise. Il n'a qu'à régler la vitesse d'avancement afin qu'elle corresponde à la sienne. Sa machine fait le reste. Elle parcourt le rang sans s'arrêter et en se guidant seule grâce à un système de palpeur. Pour le Kitaï, des établissements Robineau (Villedieu-la-Blouère, Maine-et-Loire), c'est son occupant qui le dirige et le remet en route après chaque arrêt. Des trois matériels, il semble le plus robuste. Il n'est pas bâché mais fermé par des panneaux en plastique rigide. Ses trois roues sont motrices. Il existe en deux versions : pour un ou deux tailleurs. C'est le plus cher des abris présentés.Ceux qui voudront se servir du sécateur hydraulique de recépage de DauJean (Reclesne, Sâone-et-Loire) devront renoncer à ces protections pour être libres de leurs mouvements. Cet outil, conçu au départ pour l'élagage des arbres, s'installe au bout d'une petite perche, ce qui permet au tailleur de travailler debout. Il est animé par un moteur à deux temps, relié à une pompe hydraulique que l'on porte sur le dos (9 kg). Il coupe des branches d'un diamètre maximum de 50 mm. Selon le constructeur, il n'existe pas d'autre outil portable de cette puissance.Un logiciel a obtenu le seul Sival d'or du secteur vitivinicole. Conçu par l'école supérieure d'agriculture d'Angers, il aide à la gestion des effluents de cave. Il indique les solutions adaptées à chaque cas, fournit des données techniques sur le traitements des effluents, leur coût et leur réglementation. Ce logiciel doit servir à conseiller les entreprises du Val de Loire.Le Sival d'argent de notre secteur revient à Vaslin-Bücher pour son équipement de dépollution que cette société avait déjà présenté au Sitévi. Nous n'y reviendrons donc pas. Attardons-nous plus longuement sur les plaques de calage présentées sur le stand de la Bouchonnerie joncondienne (Joué-les-Tours). Le Sival fut leur premier salon. Elles sont transparentes. On peut ainsi voir les bouteilles étiquetées. Mais surtout, ces plaques Viplac sont disponibles dans le format d'une palette Euro (800 × 1200) ou d'une demi-palette (800 × 600). On peut ainsi stocker sur une même palette deux vins différents. Ces plaques, une fois chargées de bouteilles et empilées, peuvent être filmées séparément. Elles restent parfaitement individualisées, même si elles prennent place sur une palette commune. Le format quart de palette Euro est à l'étude.
L'un des intérêts d'un salon est de dévoiler de nouveaux matériels. Un autre est de réunir l'offre en un même lieu. Dans le cas des tracteurs ou des machines à vendanger, c'est classique. Dans le cas des abris de taille, c'est une première. Lors du dernier Sival, on pouvait ainsi comparer les trois modèles du marché.Ces appareils sont récents et rares. Selon les constructeurs, ils ne seraient pas plus d'une vingtaine à servir en France. Le plus simple n'a pas de moteur. Un prototype avait été présenté l'an dernier. Cette année, cet abri est en vente. Le tailleur le déplace lui-même. Lorsqu'il travaille, il se trouve face à la vigne. Avant d'avancer, il pivote sur son siège d'un quart de tour vers l'arrière et pousse l'abri avec ses jambes. Sur un terrain plat, la force musculaire est suffisante pour déplacer cette petite tente qui pèse moins de 40 kg. En revanche, pour gravir les pentes, il faut un moteur. Michel Humeau, le constructeur (Saint-Pierre-Montlimart, Maine-et-Loire) n'en fait pas mystère. Il prévoit d'en proposer un à partir de l'an prochain.D'ici là, on peut s'intéresser aux autres modèles. Au Scarabée de René Grosjean (Saint-Pierre-de-Lanques, Saône-et-Loire), par exemple. Cet artisan, connu en Bourgogne pour son épandeur de terre, a suspendu le siège de l'abri au bout d'une chaîne. Le tailleur peut ainsi s'approcher ou s'éloigner d'un cep à sa guise. Il n'a qu'à régler la vitesse d'avancement afin qu'elle corresponde à la sienne. Sa machine fait le reste. Elle parcourt le rang sans s'arrêter et en se guidant seule grâce à un système de palpeur. Pour le Kitaï, des établissements Robineau (Villedieu-la-Blouère, Maine-et-Loire), c'est son occupant qui le dirige et le remet en route après chaque arrêt. Des trois matériels, il semble le plus robuste. Il n'est pas bâché mais fermé par des panneaux en plastique rigide. Ses trois roues sont motrices. Il existe en deux versions : pour un ou deux tailleurs. C'est le plus cher des abris présentés.Ceux qui voudront se servir du sécateur hydraulique de recépage de DauJean (Reclesne, Sâone-et-Loire) devront renoncer à ces protections pour être libres de leurs mouvements. Cet outil, conçu au départ pour l'élagage des arbres, s'installe au bout d'une petite perche, ce qui permet au tailleur de travailler debout. Il est animé par un moteur à deux temps, relié à une pompe hydraulique que l'on porte sur le dos (9 kg). Il coupe des branches d'un diamètre maximum de 50 mm. Selon le constructeur, il n'existe pas d'autre outil portable de cette puissance.Un logiciel a obtenu le seul Sival d'or du secteur vitivinicole. Conçu par l'école supérieure d'agriculture d'Angers, il aide à la gestion des effluents de cave. Il indique les solutions adaptées à chaque cas, fournit des données techniques sur le traitements des effluents, leur coût et leur réglementation. Ce logiciel doit servir à conseiller les entreprises du Val de Loire.Le Sival d'argent de notre secteur revient à Vaslin-Bücher pour son équipement de dépollution que cette société avait déjà présenté au Sitévi. Nous n'y reviendrons donc pas. Attardons-nous plus longuement sur les plaques de calage présentées sur le stand de la Bouchonnerie joncondienne (Joué-les-Tours). Le Sival fut leur premier salon. Elles sont transparentes. On peut ainsi voir les bouteilles étiquetées. Mais surtout, ces plaques Viplac sont disponibles dans le format d'une palette Euro (800 × 1200) ou d'une demi-palette (800 × 600). On peut ainsi stocker sur une même palette deux vins différents. Ces plaques, une fois chargées de bouteilles et empilées, peuvent être filmées séparément. Elles restent parfaitement individualisées, même si elles prennent place sur une palette commune. Le format quart de palette Euro est à l'étude.