Entre la naissance de la Sopexa en 1963 et aujourd'hui, le commerce agroalimentaire est passé d'un déficit de 3 milliards de francs à un excédent de 58 milliards en 1998. Les ventes de vins à l'étranger ont amélioré de 2,5 milliards de francs leur précédent record de 1997. Elles sont réalisées par 5 000 exportateurs, dont 3 000 viticulteurs qui n'ont ni la taille critique, ni les accès directs aux marchés étrangers. Presque toutes les interprofessions (qui sont les principaux annonceurs de notre filière) ont recours à la Sopexa. Elle maintient le cap malgré la baisse de sa dotation publique (contrôle des dépenses publique oblige!), grâce à son réseau international (80 personnes dans le monde, 40 implantations dans 33 pays, France comprise). La Sopexa s'est fortement déployée en Asie, sur les marchés très mâtures d'Europe et demi-mâtures d'Amérique du Nord, Japon et Singapour, et vient d'ouvrir une antenne à Sao Paulo. Les vins, premier secteur d'activité de la société représentent 39,7 % de l'activité contre 29 % en 1997. ' On travaille aussi bien qu'une agence. On est une société de conseil en marketing et en communication avec, à l'étranger, des spécialistes d'un marché qui viennent donner la température aux interprofessions ', précise Etienne Laporte, directeur du département vins et spiritueux. ' Notre vocation est la promotion collective de l'agroalimentaire français grâce à notre réseau. '