En mai, des taches de mildiou étaient présentes sur les feuilles mais aussi sur les grappes.
En mai, le mildiou était visible sur feuilles mais aussi sur grappes. Cet inoculum bien présent avait cependant souvent pu être maîtrisé mais pas toujours. Une succession de journées pluvieuses n'ont parfois pas permis de pénétrer dans le vignoble au bon moment. Ce fut le cas pour des vignerons de Fronton qui n'ont pas pu renouveler leur couverture à temps et qui se retrouvaient, fin mai, avec du mildiou sur les grappes. Dans le Narbonnais, ce champignon a même dû être combattu par hélicoptère. Quelques parcelles ont été protégées de la même manière dans le Jura. Ce vignoble a également connu des dérapages. L'arrivée précoce du champignon a pris de vitesse certains vignerons, qui n'étaient pas prêts à traiter si tôt. Dans l'ensemble, le mildiou semble contenu.En Charentes, les parcelles témoins au nord du département étaient encore exemptes de mildiou aux derniers jours de mai. Ailleurs, le champignon était arrivé précocement et développait une pression assez forte. En Aquitaine, même bien installé, le mildiou était bien maîtrisé. Dans cette région, les situations fluctuaient. Le Bergeracois était, fin mai, assez épargné alors que la pression semblait plus forte dans le Jurançon. En Midi-Pyrénées, après des mois d'avril et de mai pluvieux, les vignerons en étaient le plus souvent à leur troisième traitement. En Anjou, la pression du mildiou était très forte. Cependant, les modèles informatiques ont permis de prévoir son arrivée et de bien contrôler la situation. Il a cependant fallu réagir plus tôt que d'habitude. Dans le Vaucluse, la pression est la plus forte depuis au moins quatre ans.En Bourgogne, en Beaujolais et dans l'Aude, elle est moyenne à élevée, mais les traitements ont pu être réalisés. ' On a sans doute passé le cap difficile, considère un conseiller de Côte-d'Or. Il fallait savoir saisir le moment pour aller traiter. 'En Alsace, on pouvait voir, fin mai, de nombreuses taches de mildiou dans les vignes. ' La pression est importante, il faut rester vigilant et s'adapter à la météo ', conseillait un professionnel. Dans les Pyrénées-Orientales, même s'il n'existait pas d'attaques importantes, des taches étaient présentes un peu partout. Enfin, dans l'Hérault, les premiers foyers primaires ne sont apparus que mi-mai et la pression de la maladie ne paraissait pas importante.