En quête d'une plus grande reconnaissance de leur profession, les courtiers ont souhaité préciser le savoir de leurs futurs membres.
Avec une progression des effectifs de 12 % en trois ans, les courtiers de campagne voient la relève assurée. L'examen mis en place en 1997 n'est pas étranger à cette évolution (' La Vigne ' n° 96, février 1999).' Nous avons eu des sessions dans presque toutes les régions ', s'est félicité Max Rouvier, président de la Fédération nationale lors du congrès en Beaujolais, le 14 mai. Pour ' cadrer ' les connaissances nécessaires au métier, elle a édité un aide-mémoire à l'usage des candidats. Des annexes régionales sont en préparation. Elles présenteront les us et coutumes des vignobles. ' Ces documents évolutifs sont rédigés par les organisations locales, puis validés par un juriste et par l'interprofession. L'ensemble sera édité dans un recueil ', explique-t-on. Toujours par souci d'une meilleure définition du programme, la Fédération va envoyer à ses membres une fiche descriptive du stage de trois mois.Parmi les autres sujets à l'ordre du jour : le suivi d'aval. Il vise à mettre en place une traçabilité des vins en aval du certificat d'agrément, notamment par le biais de dégustations sur linéaires. A l'exception du Bordelais, où le système a fait l'objet d'un accord interprofessionnel auquel les courtiers ont été associés, le suivi d'aval est en discussion dans la plupart des régions. ' Ce dossier fait partie des sujets d'avenir. Aussi, il est indispensable que les courtiers participent à sa mise en place, ce qui n'est pas suffisamment le cas ', a expliqué Max Rouvier.