En Midi-Pyrénées, des vignerons ont réalisé des traitements en première génération, ce qui est exceptionnel.
Tous les vignobles français ne subissaient pas, fin mai, les mêmes pressions de vers de la grappe. Dans les côtes du Rhône méridionales, les pontes d'eudémis étaient importantes, la pression est la plus grande de ces trois dernières années.Dans le Bordelais, les piégeages se sont avérés conséquents, notamment en cochylis. En Côte-d'Or, ce même ravageur instaure une pression importante dans certains secteurs, alors que la situation semble plus calme pour l'eudémis. Dans l'Aude, le vol de première génération est jugé ' relativement important '. La population fluctue selon les secteurs. En revanche dans l'Hérault, on reste en dessous des seuils de traitement dans les parcelles de référence. En Beaujolais, les pontes de cochylis sont moyennes. Dans les secteurs sensibles à ce ravageur, les trichogrammes ont pu jouer leur rôle de parasites. En revanche, le climat n'a pas permis aux populations d'eudémis de poser correctement leurs oeufs, mais ce ravageur était toujours surveillé fin mai, son vol n'étant pas terminé. Dans les Pyrénées-Orientales, la première génération de tordeuses est restée discrète. Enfin, en Charentes, les piégeages sexuels étaient à la fois irréguliers et faibles. Le vol d'eudémis, contrairement à celui de cochylis, n'était pas terminé.