Dans le cadre du plan triennal de lutte contre la drogue et de prévention des dépendances, le gouvernement a réorganisé la coordination entre les différents acteurs.Il s'est aussi fixé des objectifs qui prévoient, entre autres, la création de 50 consultations supplémentaires en alcoologie. Il reste à dégager des moyens financiers à la hauteur des enjeux, qui sont avant tout humains. Depuis le 1er janvier 1999, l'Etat a donné un nouveau statut aux centres de cure ambulatoire en alcoologie. Devenus établissements médico-sociaux, ils bénéficient d'un financement de la Sécurité sociale, ce qui allège le budget de l'Etat sans que celui-ci ait redéployé les crédits libérés vers la lutte contre l'alcoolisme. En 1998, le ministère de la Santé a consacré 183 millions de francs à la prévention et aux soins, soit à peine 1 % des 20 milliards de taxes rapportées par l'alcool.