Le principal débouché de la Bourgogne en Asie est évidemment le Japon avec, en 1997, plus de 67 000 hl exportés pour une valeur de 429 MF. Ce pays est ainsi le troisième marché en valeur et le quatrième en volume pour les vins de Bourgogne.Hors Japon, l'Asie du Sud-Est (Singapour, Hong-Kong, Thaïlande, Taïwan, Chine, Malaisie, Corée) représente 0,6% des ventes de Bourgogne, 1% des volumes exportés et 1,6% de la valeur des exportations. Ceci laisse une large marge de progression. L'interprofession bourguignonne, en collaboration avec la Sopexa, a réalisé récemment une étude dans trois pays de la zone : Singapour, Hong-Kong et Taïwan.Singapour, qui accueille 7 millions de touristes essentiellement asiatiques, constitue une vitrine pour le reste du Sud-Est asiatique. Hong-Kong se présente comme la porte d'entrée vers la Chine. En effet, plus de la moitié des volumes importés sont réexportés essentiellement vers la Chine. Enfin Taïwan, dont le taux de croissance est stable, laisse entrevoir des perspectives intéressantes.Dans ces trois pays, les vins de Bourgogne mis en marché se situent dans les hauts de gamme. Ils n'entrent donc pas vraiment en concurrence avec les vins australiens ou américains. En revanche, pour les rouges, Bordeaux domine largement le marché. Les vins de Bourgogne sont partout reconnus comme des références mais ne sont pas nécessairement consommés. Perçus comme complexes, ils ont besoin d'être expliqués, notamment en ce qui concerne leurs qualités organoleptiques.L'étude conclut ainsi sur l'importance de la présence de la région en terme de communication auprès des prescripteurs et des consommateurs, mais également sur la nécessité de conserver une image et un niveau haut de gamme.