Dans l'ensemble du vignoble, la pression des maladies a été forte, mais l'état sanitaire bien préservé.
L'année aura été difficile d'un point de vue sanitaire, résume un professionnel de l'Hérault. Et jusqu'au bout, pourrait-on ajouter. En effet, le mildiou est resté menaçant au mois d'août. Il s'est montré très agressif sur feuilles dans les Pyrénées-Orientales. Les vignerons angevins ont connu une nouvelle alerte début août. L'épidémie de mildiou a été globalement très forte à Cognac, favorisée la première quinzaine d'août par des pluies à répétition. Le temps orageux a également été bénéfique au botrytis. En Aquitaine, en Auvergne, en Alsace, dans les vignobles du Centre, le Roussillon ou le Languedoc, dans la vallée du Rhône, le Sud-Ouest, la Touraine ou encore le Beaujolais, les conseillers viticoles notaient la présence de foyers de pourriture à surveiller, sans conséquences importantes fin août. Cependant, çà et là, des raisins ont dû être rentrés rapidement pour contrer une pression botrytis menaçante. Fin août, un temps moins favorable au botrytis avait permis de contenir ses attaques. Cependant, la vendange restait fragilisée, surtout dans les parcelles chargées, et l'on entendait un peu partout 'le temps de septembre sera déterminant'. 'Le niveau de botrytis ne m'inquiète pas sur les cépages précoces, expliquait au même moment un professionnel de l'Hérault. Pour les tardifs, tout dépendra du temps à venir.'