Pour faire autorité, certains examens oenologiques nécessitent l'intervention de laboratoires agréés par les pouvoirs publics.
Pour procéder aux examens analytiques et organoleptiques des vins d'appellation, pour les analyses des vins de pays prévues par le décret de 1979 et celles relatives aux dossiers de demandes d'aides relevant du Feoga (Fonds européen de garantie agricole), il faut faire appel à un laboratoire agréé. Les listes des établissements reconnus compétents par les pouvoirs publics ont été modifiées l'an passé. Les tableaux ci-après récapitulent les laboratoires actuellement agréés. La dernière colonne concerne ceux habilités à délivrer des certificats pour les produits destinés à l'exportation, pour répondre aux demandes de certains pays importateurs.L'agrément implique l'accréditation du laboratoire par le Cofrac (Comité français d'accréditation). Il faut aussi répondre à un cahier des charges établi par la DGCCRF après l'avis des organismes compétents (Inao ou Onivins). Les critères retenus concernent l'équipement nécessaire aux analyses (liste de matériel, étalonnage des appareils...) et la qualification du personnel (présence d'un oenologue, condition d'indépendance...). L'ensemble de ces prescriptions est précisé en annexe d'un arrêté en date du 6 novembre 1995, paru au JO du 5 décembre 1995.Le laboratoire accrédité, qui souhaite être agréé, en fait la demande auprès de la DGCCRF et envoie une copie de son dossier aux services locaux de l'Inao et/ou de l'Onivins. Ces deux organismes transmettent leur avis à la DGCCRF. Celle-ci instruit le dossier et délivre l'agrément. En France, il existe environ 200 laboratoires d'oenologie ouverts au public. Selon le Cofrac, 122 sont accrédités pour l'analyse des vins. Comme l'indiquent les tableaux ci-après, 117 laboratoires ont un agrément.Textes officialisant ces différents agréments sont parus au JO: arrêtés du 24-01-97, modifiés par arrêtés du 6-10-97 et du 10-02-99.