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Des techniciens supérieurs plus nombreux

La vigne - n°111 - juin 2000 - page 0

Les brevets de techniciens supérieurs agricoles ont du succès, et les métiers de la vigne et du vin attirent, d'où une augmentation des candidats au BTSA viticulture-oenologie.

Les BTSA (brevets de techniciens supérieurs agricoles) ont le vent en poupe. Le BTSA viticulture-oenologie ne déroge pas à la règle. Si l'on ne considère que la formation scolaire dans les établissements publics, en 1990, sur 449 candidats, 237 étaient acceptés. Neuf ans plus tard, sur 731 demandes, 404 élèves entraient en première année. De nouvelles classes ont été ouvertes et, à la formation classique en deux ans, appelée formation scolaire ou initiale, sont venus s'ajouter l'apprentissage, la formation continue et le BTS en un an.
Au sein de la formation scolaire, les lycées de Beaune et de Montpellier proposent un BTS en un an, s'adressant à des titulaires d'un autre BTS, d'un Deug ou d'un DUT. Des lycées accueillent parfois, dans le cadre de cette formation initiale, des adultes qui suivent les cours avec les autres étudiants : c'est le cas cette année de Montpellier et de Carcassonne. Quand à l'Ireo de Vayres, il propose un BTS en formation initiale par alternance : les étudiants suivent quarante semaines de cours et réalisent quarante semaines de stages.
Depuis le milieu des années 90, les formations par apprentissage se développent. La formation continue est quant à elle dispensée au sein des CFPPA. Des établissements privés proposent également des BTS sous forme de contrat de qualification. C'est le cas de l'Institut de chimie et d'oenologie de Provence à Marseille, ainsi que du centre de formation d'Anjou dans l'Isère.
Malgré la progression des effectifs, les débouchés existent. Les enseignants disent le plus souvent n'avoir aucun mal à placer leurs étudiants.
Ce BTS est d'un haut niveau scientifique. Viticulture-oenologie est d'ailleurs l'une des options qui accueillent le plus de jeunes issus d'un bac scientifique. L'an dernier, en première année, 31 % des étudiants avaient un bac technologique STAE en poche (science et technologie de l'agronomie et de l'environnement) et 21 % un bac S. Le bac professionnel vigne et vin arrivait en troisième position, avec 13 % des effectifs. Cette difficulté du diplôme fut particulièrement sensible l'an dernier, avec un taux moyen de réussite de 58 % en comptant les candidats libres, alors que la moyenne des BTSA était de 70,6 %.

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