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60 % des Français aiment le goût du vin

La vigne - n°121 - mai 2001 - page 0

Selon la dernière enquête Inra-Onivins, le vin est ' cher ' pour 70 % des personnes interrogées

Outil indispensable pour étudier la consommation de vin en France, les enquêtes Onivins-Inra permettent d'appréhender l'opinion que nos concitoyens portent sur la dive bouteille. Les résultats des derniers sondages (1) viennent d'être communiqués. Contrairement à ce que l'on pouvait craindre en raison du faible taux de pénétration de cette boisson chez les moins de 25 ans, boire du vin n'est pas considéré comme ringard. Seuls 10 % des interrogés ont répondu par l'affirmative. En revanche, ce produit est ' cher ' pour 70 %. Un résultat à rapprocher de l'étude sur l'évolution du prix moyen d'achat des vins en grande distribution qui montre une hausse de 84 % en treize ans, à 19,40 F/litre (tous vins tranquilles confondus) en 2000.En analysant les motivations de consommation ou d'abstinence, il apparaît que 60 % des personnes interrogées ' aiment le goût du vin '. Si l'on étudie les réponses par type de consommateurs, plus des trois quarts déclarant ne pas consommer de vin ont répondu ' ne pas aimer ' son goût. Cette justification d'abstinence ne cesse de progresser depuis 1990. A contrario, le fait de ne pas consommer de vin pour des raisons de santé diminue. En 1995, 36 % des abstinents motivaient leur comportement par cette raison, contre seulement 20 % en 2000. La communication sur les bienfaits d'une consommation modérée de vin se confronte, dans l'esprit de nos concitoyens, avec les idées véhiculées par les politiques de lutte contre l'alcoolisme. Pour 31 % des personnes interrogées, boire du vin avec modération a une action globalement bénéfique en jouant un rôle de prévention contre certaines maladies. Ils sont aussi nombreux à considérer que ce type de consommation est sans effet sur la santé. En revanche, 13 % déclarent qu'une consommation, même modérée, favorise l'apparition de certaines maladies, sans reconnaître un quelconque rôle de prévention. Enfin, 13 % des interrogés pensent qu'il y a à la fois un effet préventif sur certaines maladies, mais que cela favorise également l'apparition d'autres maladies. (1) L'institut de sondage Lavialle a réalisé, du 14 mars au 13 avril 2001, des interviews au domicile de 4 010 personnes âgés de 15 ans et plus. C'est la sixième enquête Onivins-Inra après celles réalisées en 1980, 1985, 1990, 1995 et 1998.

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