Retour

imprimer l'article Imprimer

archiveXML - 2001

Les mange-bourgeons ont profité du lent débourrement

La vigne - n°121 - mai 2001 - page 0

Plus le débourrement est lent, plus la période de sensibilité de la vigne aux mange-bourgeons est longue. Les températures fraîches ayant ralenti la croissance de la vigne, ces boarmies ou autres noctuelles ont eu le temps de se régaler. ' L'hiver n'ayant pas été très froid, nous avons plus de chenilles cette année ', indiquait, fin avril, la Protection des végétaux alsacienne. Les avertissements agricoles jurassiens et bourguignons notent que la période de sensibilité à ces ravageurs aura été particulièrement longue, durant près d'un mois, mais ils précisent que des interventions ont rarement été justifiées. En Champagne également, les mange-bourgeons ont profité d'un arrêt de la croissance de la vigne, mais les dégâts restent limités.Les escargots aiment également les bourgeons. Avec des hivers doux, on les rencontre de plus en plus souvent dans les vignes. ' Les excès d'eau au niveau du sol ont pu favoriser leur installation sur les ceps ', ajoute la Protection des végétaux de Cognac. ' Mais lorsque les vignerons sont en lutte raisonnée, ou lutte intégrée, ils doivent les tolérer ', regrette Jean-Louis Brosseau. En effet, le seul produit homologué est toxique pour les typhlodromes. Quand les escargots sont installés dans le cep, il n'y a plus rien à faire, si ce n'est les ramasser un par un...

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :