Le retard au débourrement pour éviter une gelée de printemps est relatif
Cette seconde taille permet de conserver que les bourgeons ayant un retard physiologique. Le gain de temps par rapport à une gelée de printemps reste relatif. Si le débourrement se fait rapidement, le retard induit sera faible. En revanche, si le débourrement est languissant, le retard peut atteindre sept à dix jours, voire plus. Cela correspond en moyenne à un demi, voire un stade phénologique en Champagne. Mais cette seconde taille n'aide pas en cas de gelée tardive, lorsque l'ensemble des bourgeons ont démarré. La seconde taille affaiblit légèrement la vigne, dont la croissance est momentanément ralentie. Le vigneron doit éviter de l'effectuer après le débourrement. De plus, il risque de casser des jeunes pousses au moment du liage. '