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archiveXML - 2002

Comment se débarrasser des mauvaises herbes les plus coriaces

La vigne - n°131 - avril 2002 - page 0

Douze espèces en progression et difficiles à maîtriser sont de vrais casse-tête pour les vignerons... mais des solutions existent.

Ces dernières années ont vu apparaître une évolution de la flore, en relation avec celle des stratégies de désherbage. L'utilisation répétée de certains herbicides, la réduction du travail du sol ou la suppression du désherbage automnal ont exercé des pressions de sélection et favorisé certaines espèces au détriment d'autres.
Le groupe vigne du Columa (Conférence sur la lutte contre les mauvaises herbes) a réalisé une enquête pour recenser les espèces présentes dans chaque région viticole. Douze d'entre elles ont été jugées difficiles à gérer : des plantes vivaces délicates à éliminer (prêle, liseron, chondrille, garance), des espèces annuelles à germination estivale ou automnale qui échappent aux herbicides de prélevée les plus utilisés (amarante, érigéron, carotte, épilobe, géranium, digitaire, séneçon), ou encore des espèces peu sensibles au glyphosate au stade rosette de printemps (géranium, mauve).
Ces espèces sont en progression. Pour certaines, les techniques de lutte restent limitées. Pour d'autres, l'alternance des programmes de désherbage d'une année à l'autre, et le raisonnement du choix du produit en fonction de son spectre d'efficacité permettent de limiter les infestations.

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