Des chercheurs allemands ont placé un film qui filtre 90 % des ultraviolets (UV-B) du soleil devant la zone fructifère de riesling. Les plants ainsi protégés ont produit des moûts plus riches en acides aminés, particulièrement en arginine et glutamine dont se nourrissent les levures. Les fermentations ont donné des vins plus concentrés en arômes terpéniques (muscatés), en b-damascenone (odeur de fruits exotiques) et en 2-phényléthanol (odeur de rose). Les Allemands en déduisent que la poursuite de la destruction de la couche d'ozone aura des répercussions négatives sur les vins car elle provoque une augmentation du rayonnement ultraviolet.