Trois organisations nationales et une chambre d'agriculture demandent au ministère d'indemniser les viticulteurs touchés par l'esca.
Depuis l'interdiction de l'arsénite de sodium, ne subsistent que les mesures prophylactiques pour lutter contre l'esca. Devant son développement, des chambres d'agriculture et d'autres organisations avaient demandé au ministère la possibilité de réutiliser l'arsénite, de manière encadrée et sécurisée, un an de plus. Elles ont obtenu une fin de non-recevoir. L'APCA (Assemblée permanente de la chambre d'agriculture), la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et les Jeunes Agriculteurs ont donc adressé, le 28 novembre au ministère, un courrier demandant de ' finaliser rapidement le plan officiel de récupération et d'élimination des stocks d'arsénite '. Ces organisations proposent que la TGAP finance la collecte et le traitement de ces stocks, ainsi que celui de tous les phytos inutilisables. Elles souhaitent aussi ' la mobilisation de moyens nécessaires pour la mise au point d'un traitement alternatif dans un délai rapide ' et la ' mise en oeuvre d'indemnisations pour les vignerons touchés par l'esca '.
De même, la chambre du Gers a pris, le 16 décembre, une motion pour demander aux pouvoirs publics ' la mise en place immédiate de mesures appropriées visant à indemniser les viticulteurs concernés par ce grave problème '. Les organisations ont été conviées, le 9 janvier, au cabinet du ministère.