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archiveXML - 2003

Allergènes : deux Etats se défaussent sur l'embouteilleur

La vigne - n°141 - mars 2003 - page 0

Les embouteilleurs australiens et néo-zélandais doivent mentionner les allergènes présents dans leurs vins. A eux d'en définir la liste !

Alors que la mention des allergènes sur les étiquettes de vin fait débat en Europe, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont pris des dispositions applicables depuis le 20 décembre dernier. Les substances allergènes, listées par l'autorité sanitaire, doivent figurer sur l'un des éléments de l'étiquetage. L'obligation porte sur des substances qui ont été employées et sont effectivement présentes dans le vin. Pour le SO 2, les choses sont claires puisqu'il persiste dans le vin. Reste un dilemme, comme en Europe : il est généralement admis que les colles disparaissent du vin après traitement, mais rien ne prouve qu'il n'en reste pas de traces, puisqu'on ne sait pas les doser. Or, certaines de ces colles, comme la caséine, l'ichtyocolle ou l'ovalbumine, sont allergènes.
Alors, que faire ? Faut-il indiquer sur l'étiquette que le vin est susceptible d'en contenir ? Les autorités australiennes et néo-zélandaises ont répondu que c'est à l'embouteilleur de trancher. C'est à lui de décider, sachant qu'il prend le risque que les autorités sanitaires ou un consommateur ayant déclaré une allergie se retournent contre lui s'ils n'ont pas été mis en garde. L'embouteilleur étant responsable de tous les allergènes éventuellement présents dans son vin, il doit également s'assurer d'identifier toutes les sources possibles de ces substances, jusqu'aux bouchons dont les colles peuvent contenir de la caséine !

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