Seules quelques régions comme la Champagne ou le Gard ont subi une forte première génération de vers.
Dans la plupart des vignobles, la première génération de vers de la grappe a été discrète. Rares étaient les parcelles qui avaient dépassé le seuil de traitement. Même dans le Beaujolais, où les techniciens s'attendaient à une forte pression, elle a été moyenne. Par contre en Champagne, elle a été forte. Au vu de l'activité de ponte importante et du gel, les techniciens avaient aménagé la stratégie de lutte. Ils ont conseillé des régulateurs de croissance d'insecte, à la fin des éclosions, avant la formation des glomérules, dans les parcelles présentant au moins 14 oeufs pour 50 inflorescences. Ces traitements plus nombreux que les autres années ont été efficaces.
A souligner aussi dans cette région, la bonne efficacité de la confusion sexuelle. Dans le Gard, la pression a été aussi très forte mais l'activité de ponte a été hétérogène et décalée dans le temps.