Sans aides, nous n'aurions pas pu reconvertir notre vignoble
'Lorsqu'on plante du chardonnay ou du sauvignon, non traditionnels dans notre région, cela suppose des investissements conséquents en terme de vinification. Chez nous, cela s'est traduit par la construction de deux ateliers pour les blancs avec deux fois trois pressoirs pneumatiques, des cuves réfrigérées et le matériel de refroidissement. Cela nous a coûté plus de 910 000 euros/site. Aujourd'hui, nous sommes obligés d'imputer à nos coopérateurs des frais de vinification pour amortir ces investissements. Ces retenues représentent plus du double que ce que pratiquent certaines caves qui n'ont pas voulu jouer la carte de la reconversion. Sans les aides, nous n'aurions pas pu réencépager comme nous l'avons fait. Entre la préparation du sol, les plants, le palissage et la main-d'oeuvre affectée pendant deux ans à un chantier de plantation, l'amélioration qualitative coûte très chère. '