Les plaques de liège sont tronçonnées en bandes d'épaisseurs appropriées. Ensuite, elles sont tubées, soit de façon manuelle, ou (semi-) automatique, en fonction de la qualité du bouchon.
Il est extrait perpendiculairement aux lenticelles. Seules les parties épaisses de la planche sont donc utilisables. Les résidus sont triturés pour la fabrication des bouchons agglomérés, techniques et corps de bouchons de champagne.
Il se fait en plusieurs étapes, à la fois automatiques et manuelles.
Le nombre de passages augmente avec la qualité du bouchon final. Un tri électronique est réalisé pour classer les bouchons par qualité en fonction de leur porosité. Après lavage au péroxyde d'hydrogène, l'hygrométrie est stabilisée à 8 % d'humidité relative.
Ils sont de nouveau triés, mais cette fois manuellement, sur table ou bouchon par bouchon. Une personne trie environ 15 000 unités par jour.
Les bouchons sont ensuite polis, marqués au feu ou à l'encre selon les spécificités des clients, puis passent dans une chambre de stabilisation microbienne (à l'ozone). Enfin, ils reçoivent le traitement de surface apte au contact alimentaire, pour faciliter le bouchage et le débouchage.
Les bouchons sont ensuite emballés dans des sacs fermés sous vide avec du SO 2 afin de les protéger d'un développement de moisissure pendant leur conservation.