ImprimerLa ' ley de la vina y el vino ' est entrée en vigueur début juillet. Elle précise les conditions de production, définit les mentions traditionnelles et crée de nouvelles catégories de vin.
Le 10 juillet, la nouvelle loi vitivinicole espagnole est entrée en vigueur, se substituant à celle de 1970. Son but est de permettre à la filière de s'adapter à la mondialisation, aux directives européennes et à la diminution de la consommation de vin. Elle a été soutenue par les bodegas, surtout celles de la Rioja, et est plutôt bien accueillie par la filière.
Tout d'abord, elle définit les mentions relatives à l'élaboration et au vieillissement des vins ( crianza, reserva, gran reserva ...). Par exemple, les bouteilles portant la mention crianza contiendront des vins ayant séjourné le même laps de temps en barriques. Les Espagnols espèrent ainsi clarifier la segmentation de l'offre pour que le consommateur se repère plus facilement. Le but est également d'éviter la concurrence déloyale entre les producteurs.
Des règles de production des vins de qualité vont être établies. Elles porteront notamment sur la limitation des rendements, la gestion des droits de plantations, etc. De plus, deux nouvelles catégories d'appellations certifiées vont apparaître : les vinos de la tierra (VDP avec une indication géographique) et les vinos de pago (vins de domaine haut de gamme).
La loi prévoit également la séparation entre la gestion et le contrôle des appellations. La première sera confiée aux conseils régulateurs de chaque région qui vont devenir des organismes privés, alors que le second sera effectué par des organismes indépendants. Enfin, elle stipule la mise en place d'un système de promotion du vin afin d'enrayer la diminution de la consommation, surtout sur le marché intérieur. La création d'une bourse de promotion, financée par les producteurs et les coopératives, est également en projet.