Entre 2001 et 2002, le budget moyen consacré à l'achat de vin par la restauration a progressé de 1,5 %, malgré une baisse des quantités commandées de 2 %.
'En 2002, l'approvisionnement moyen des restaurants s'est élevé à 2 016 l de vin par établissement, soit - 2 % par rapport à 2001. Cette baisse des quantités achetées s'est accompagnée d'une hausse du prix moyen d'achat de près de 4 %, à 3,77 euros/l ', lit-on dans Onivins-infos d'octobre 2003. Le second mouvement étant supérieur au premier, les restau- rateurs ont, au final, dépensé plus d'argent pour l'achat de vins en 2002 qu'en 2001. Leur budget moyen consacré à cette boisson a progressé de 1,5 %.
En détaillant les achats, on note que la part des blancs progresse au détriment des rouges, qui restent cependant prépondérants. Le poids des rosés reste stable. La baisse des quantités commandées a touché les appellations (- 2 %), les VDP (- 12 %) et les vins étrangers (- 3 %). Seuls les achats de VDT ont enregistré une progression (2,6 %). La hausse du marché en valeur vient de celle des appellations et des VDQS (3 %), et des VDT (5 %), alors que les VDP et les vins étrangers enregistrent une chute en valeur supérieure à 10 %.
Les appellations de la vallée de la Loire confirment leur bonne position : 23 % des volumes de VQPRD achetés par la restauration, suivie par le Bordelais (21 %) et la vallée du Rhône (près de 18 %). Ces trois régions font plus de 62 % de l'approvisionnement. En terme de valeur, la répartition est la suivante : 26 % pour le Bordelais, 20,5 % pour la Loire, 15 % pour la vallée du Rhône. L'Onivins note d'importants écarts de diffusion des vins des différents vignobles : sept restaurants sur dix ont acheté au moins une fois des appellations du Bordelais et de la vallée du Rhône. Près des deux tiers se sont approvisionnés en AOC du Beaujolais. En revanche, seuls 20 % des établissements ont commandé des AOC du Languedoc-Roussillon, et moins de 15 % des AOC du Bergeracois.