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Sortez couverts : trois kits et neuf équipements aux normes

La vigne - n°152 - mars 2004 - page 0

La MSA préconise l'emploi de protections lors des différentes phases des traitements. Voici une sélection de combinaisons, de masques et de gants... conformes aux normes de sécurité.

La préparation et l'emploi de produits phytosanitaires peuvent être nocifs pour l'organisme humain, tant au niveau cutané que respiratoire ou digestif. Il est donc fortement conseillé d'utiliser des équipements de protection individuelle, ou EPI, lors de la manipulation des produits, de la préparation de la bouillie, du traitement, ou encore du rinçage de la cuve du pulvérisateur et du nettoyage du matériel.
A chaque phase du traitement correspond une tenue appropriée. Pour la manipulation des produits fermés et le rinçage des bidons ou des outils contaminés, l'utilisateur doit revêtir des gants, une combinaison, des bottes et des lunettes de protection. Pour la préparation de la bouillie, il faut rajouter à tout cela un masque. Enfin, lors du traitement, le viticulteur doit se munir d'une combinaison et de bottes, voire de gants, s'il a besoin d'intervenir au niveau du pulvérisateur. De plus, si le tracteur n'est pas équipé d'une cabine filtrante, il devra porter un masque et des lunettes de protection.
De nombreuses entreprises proposent ces EPI. Afin de choisir l'équipement approprié, il faut tenir compte de plusieurs critères.

Au niveau de la protection cutanée, la MSA préconise l'emploi de gants en nitrile ou en néoprène, couvrant tout l'avant-bras. Ils doivent porter le sigle CE, deux pictogrammes (risques microbiologiques et risques chimiques) et être conformes à la norme EN 374. Pour plus de confort, l'utilisateur peut porter des gants avec un intérieur floqué coton.

Ensuite, il est recommandé de se vêtir d'une combinaison jetable, à traitement unique. Il faut en choisir une dotée d'une étiquette indiquant le sigle CE, en fibre, de type coton, ou synthétique (Tyvek Protech ou Syopor, par exemple) et correspondant au type de toxicité du produit. En viticulture, il est recommandé de s'équiper de protection de type 3 à 5, sachant que les combinaisons de type 3 protègent mieux.

Pour la protection des yeux, si l'utilisateur n'est pas équipé d'un masque intégral, la MSA conseille d'employer des lunettes-masque étanches, antibuée, de norme EN 166 ou 168. Pour plus de sûreté, mieux vaut opter pour des lunettes avec des oculaires en résine polymérisée ou en acétate.

La dernière protection cutanée concerne les pieds. La MSA conseille de porter des bottes. Elles doivent porter la marque CE et répondre aux normes EN 345, 346 ou 347. Elles doivent être estampillées du sigle S5 ou P5.

Après la protection cutanée, vient la protection respiratoire, c'est-à-dire les masques. Dans ce segment, l'offre est large : il existe des demi-masques, des masques panoramiques, des cagoules à ventilation assistée, ou encore des casques à ventilation assistée. La meilleure protection est toujours la plus complète (ventilation assistée). Néanmoins, le plus important est d'être équipé d'un masque portant le sigle CE, et doté d'un filtre antigaz A2, combiné à un autre filtre à particules P3.
Ces équipements sont disponibles auprès des revendeurs de produits phytosanitaires, dans les coopératives agricoles, chez les négociants, ou par correspondance. Certains fabricants spécialisés dans l'un ou l'autre de ces équipements se regroupent pour faire des kits de protection. C'est le cas de 3M, Ansell et Dupont. De même, quelques distributeurs (Charrière Distribution, Rostaing) proposent également des kits.

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