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archiveXML - 2004

Des attaques similaires observées en Suisse

La vigne - n°160 - décembre 2004 - page 0

Faut-il s'attendre à une hécatombe dans les années à venir ? Rien n'est moins sûr. Chez nos voisins suisses, l'arsénite n'a jamais été autorisé. Pourtant, l'esca y est présent à un degré similaire à la France. En 2001, les chercheurs ont observé 91 parcelles au hasard dans le Bassin alémanique. 70 % d'entre elles présentaient des ceps morts de l'esca. La maladie avait emporté 0,2 à 10 % de ceps, soit 2,8% en moyenne.
Ce à quoi il faut ajouter les symptômes foliaires. Avec eux, le taux d'infection passait de 0,2 à plus de 16 %, soit 5,6 % en moyenne. En prenant en compte les remplacements, le taux de dépérissement cumulé sur plusieurs années pouvait dépasser les 30 % et atteignait 10,7 % en moyenne. En 2004, les Suisses ont observé les mêmes vignes : le nombre de parcelles présentant des symptômes est passé de 84 à 89 %.
Par contre, le taux de ceps atteints est resté pratiquement identique. Ces résultats amènent les chercheurs à relativiser les choses et pour certains, à remettre en cause l'efficacité réelle de l'arsénite. Pourtant, des essais du BNIC réalisés de 1988 à 1993 ont mis en évidence une efficacité de l'arsénite supérieure à 90 % lors de la deuxième année de traitement.

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