En Bourgogne, depuis 2003, les vignerons déclarent de manière très simple leurs pertes de vin. Après avoir fait l'état de leur stock au 31 juillet, ils inscrivent comme pertes la différence entre le stock réel et le stock théorique. Ils consignent cette différence appellation par appellation. Tant qu'elle ne dépasse pas des niveaux forfaitaires, elle ne supporte pas de droits de circulation. En ce qui concerne les vignerons qui élèvent sous bois et en cuve, l'administration admet ainsi 4,2 % de pertes par an pour les appellations régionales, 5,2 % pour les villages et 6 % pour les villages 1 er cru et grand cru. Chez ceux qui ne possèdent que des cuves, elle accepte 2,2 % par an. Sur une autre ligne, les Bourguignons inscrivent les pertes lors des embouteillages opérés durant la campagne. Elles ne doivent pas dépasser 0,7 %. L'an dernier, le Jura a adopté un système de calcul forfaitaire équivalent. Les autres régions pourront en faire de même pour la prochaine déclaration de stock.