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Holder A770 : ' avec son pont articulé, il est stable '

La vigne - n°163 - mars 2005 - page 0

Bertrand Léon apprécie l'Holder pour sa maniabilité, sa stabilité et sa simplicité. C'est un tracteur rassurant dans les vignes en pente.

'Il y avait déjà un tracteur Holder A 50 sur la propriété, lorsque nous l'avons achetée en 1995 , annonce Bertrand Léon, de la SCEA Les Trois croix, à Fronsac (Gironde). Comme il n'était pas assez puissant pour le pulvérisateur, et qu'un seul tracteur pour 15 ha, c'est un peu juste, nous avons décidé d'en acheter un autre. Nous avons voulu garder la même marque, afin de faciliter l'entretien (même concessionnaire), les réglages et la conduite . ' Ainsi, en 1998, l'entreprise s'est dotée d'un modèle A 770.
Ce tracteur convient particulièrement bien aux parcelles pentues des Trois croix : son pont articulé et ses quatre roues motrices le rendent très stable. La monte de pneumatiques choisie par le viticulteur et par le concessionnaire renforce ce comportement : ' Nous avons opté pour des pneus souples, gonflés à l'eau, et à basse pression. Ils procurent une bonne adhérence au tracteur dans les pentes . ' De plus, le centre de gravité bas limite les risques de renversement. Le freinage est efficace, même dans les pentes.
Fort de tous ces atouts, le tracteur Holder A 770 est sûr. Il est aussi maniable, ce qui est indispensable sur le domaine : ' Il tourne court en bout de rangs, ce qui est pratique car nous avons des allées courtes, et il passe dans tous les interrangs, même ceux de 1,50 m . '
Bertrand Léon réalise tous les traitements avec, car il est équipé d'une cabine climatisée. De même, il effectue tous les travaux du sol, car ils nécessitent de la puissance et de l'adhérence. Avec son ancien modèle, il broie les sarments, il rogne et passe le girobroyeur. Les 70 ch de l'A 770 sont suffisants, à part dans les endroits où il y a des rochers. ' Mais dans ces zones-là, quelle que soit la puissance du tracteur, lorsqu'on réalise du sous-solage, c'est difficile ', nuance-t-il.

Le tracteur a deux régimes de prise de force : 540 et 750 tr/min. Bertrand Léon ne se sert pratiquement que du dernier, ' qui est plus économique '. Il sollicite peu le circuit hydraulique. ' Je ne m'en sers que pour plier ou déplier les rampes de mon pulvérisateur, car la décavaillonneuse est dotée de sa propre centrale. Je n'ai donc pas besoin d'un gros débit . '
Il est satisfait des douze vitesses avant et quatre arrière, car ' plus c'est simple, mieux ça marche. Je n'aime pas les tracteurs trop perfectionnés '. A l'origine, il a acheté le tracteur dans sa version ' cabine partielle '. Il a ensuite voulu rajouter des portes et la climatisation. ' Comme cela a été fait après coup, la cabine n'est pas capitonnée, elle est très mal isolée du bruit . '
Lorsqu'il traite, il tient facilement la matinée. Il refait le plein du tracteur en même temps que celui du pulvérisateur, même si le réservoir n'est pas tout à fait vide.
Le moteur est accessible pour l'entretien. Le capot s'enlève entièrement, et tous les éléments sont à portée de main. Il effectue une vidange toutes les 150 heures, change ses filtres à air lorsqu'ils sont sales, ses filtres à huile toutes les deux vidanges, et ses filtres à gasoil toutes les 500 heures. Il graisse tous les points de graissage au niveau de l'articulation, toutes les 150 heures environ. Il n'a pas eu beaucoup de problèmes. ' Juste des broutilles, témoigne-t-il. Rien de sérieux. ' Le câble d'embrayage a cédé une fois. Mais le concessionnaire est venu dans la journée et l'a vite réparé.


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