Calculs mathématiques de la QNV à Cognac

L'interprofession du cognac (BNIC) a décidé de fixer la quantité normalement vinifiée (QNV) avant le 15 juin précédant la récolte. Pour cela, elle détermine d'abord les besoins en cognac. Elle prend pour base les sorties annuelles arrêtées au 31 mars. Elle table sur une augmentation de 1,6 % par an des ventes et sur une perte de stock, par évaporation, de 2 % par an. Pour la campagne 2005-2006, les besoins en production sont ainsi de 542 137 hl d'alcool pur. C'est le volume d'eau-de-vie qui doit rentrer dans les chais pour couvrir les besoins du marché. L'interprofession détermine ensuite la superficie disponible pour le cognac. Celle-ci résulte d'un arbitrage au sein des exploitations entre le cognac et les vins de table, qu'il faut donc prévoir. Pour cela, l'interprofession se base sur la moyenne des sorties des quatre dernières années et sur les besoins des négociants pour l'année à venir. Elle estime aussi les rendements. Elle peut alors calculer la surface qui sera consacrée aux VDT. Elle en déduit celle réservée au cognac. Elle fixe alors la QNV. Cette année, elle devrait être de 8,3 hl d'AP/ha. Ce chiffre peut être ajusté jusqu'au 15 septembre. Les éventuels écarts constatés entre les besoins exprimés par la moulinette informatique et la réalité de la production sont pris en compte l'année suivante.