Gai présentait son monobloc de la série 9. C'est la première machine du fabricant qui lave et sèche les bouteilles, avant de les habiller d'étiquettes autocollantes et de les capsuler. Il existe cinq modèles de 1 000 à 4 000 cols/heure (c/h). Il faut compter de 43 000 à 110 000 euros. L'intégration du lavage et du séchage sur le châssis de l'habilleuse laissait des concurrents sceptiques. ' Les bouteilles doivent être parfaitement sèches pour que les étiquettes collent. Ont-elles le temps de sécher ? A vérifier ', prévenaient-ils.
Mécamarc était venu avec la Maximéca, un groupe d'habillage complet des bouteilles champenoises. L'innovation porte sur la pose des collerettes. La bande qui les supporte ne défile plus verticalement, mais horizontalement dans la machine. Lorsqu'on la change, on ne risque plus de décaler la collerette par rapport à la coiffe. On risque simplement de la coller un poil plus haut ou plus bas qu'avant. De tels écarts sont peu visibles, contrairement aux écarts de centrage. Leurs conséquences sur la qualité de l'habillage sont donc moindres. La Maximéca habille 500 à 800 c/h, pour 14 000 euros (version semi-automatique) à 28 000 euros.
CDA a simplifié d'autres réglages. Il a installé un vérin électrique sous le plateau de sa Régionale, un groupe d'habillage adhésif modulable. Plus besoin de tourner une manivelle pour régler la hauteur de pose des étiquettes : il suffit d'appuyer sur un écran tactile. Cette machine centre automatiquement les bouteilles sur le convoyeur, quel que soit leur diamètre. ' On gagne du temps lorsqu'on change de format de bouteille ', argumente l'exposant. Les deux innovations sont disponibles sur quatre modèles étiquetant 1 000 à 3 500 c/h. Au minimum, il faut compter 6 000 euros (un seul poste d'étiquetage, pas de distributeur de capsules). Pour 11 000 euros, on acquiert un groupe à deux postes d'étiquetage, fonctionnant à 1 000 c/h.